AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de MisssLaure


Mi-juin 1967. « Il dort sur le banc. Elle ne bouge pas, son corps est vissé sur la chaise, les filles et Gilles sont dans la cour. ». Marie-Hélène Lafon entame son récit dans une ambiance qui laisse deviner sans affirmer et se poursuit pour dévoiler et s'alourdir en suggestion et finesse. L'essence même de ce que signifie montrer avec style sans le dire.

Des mots simples, des phrases courtes, des détails frappants. L'atmosphère se tend et glace doucement. le malaise est là, sans qu'on puisse l'identifier. Une famille, une ferme isolée, le monde paysan et ce fameux mal-être qui s'incruste dans chaque mot, dans chaque tournure, dans chaque silence.

Un magnifique exemple de ce qu'est le talent et de ce que la littérature peut transmettre et faire ressentir. Bravo, bravo, bravo !
Commenter  J’apprécie          150



Ont apprécié cette critique (15)voir plus




{* *}