AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Annette55


Je ferai court vu le nombre de commentaires, tout a été dit, déjà!

Encore une histoire de kidnapping ! Celle de Patricia Hearst, petite - fille du célèbre magnat de la presse William Randolph Hearst, en février 1974, dont je n'avais pas entendu parler ou vaguement , enlevée par le S.L.A——groupuscule d'extrême gauche——
Pour ma part, j'ai été très gênée par l'usage du «  Vous »pour Gene Neveva, le « Elle » pour Violaine, le «  je » pour la narratrice .
J'ai même peiné à me glisser dans ce récit, pourtant l'auteure , dont j'ai lu «  La Petite Communiste qui ne souriait jamais  » a du style , de l'audace dans le traitement de ce thème original: des jeunes femmes kidnappées découvrant la liberté en épousant la cause de leurs ravisseurs:
Des idées politiques opposées à la vie qu'on leur imposait, rencontre décisive de trois femmes «  Kidnappées » , point de chavirement où l'on tournerait le dos définitivement à ses origines.

Patricia Hearst condamne «  L'Amérique » contée par ses parents.

Lola Lafon peint une Amérique bien loin de la légende tant vantée : un pays en proie au racisme, à des inégalités sociales criantes ,en pleine guerre du Vietnam .
Un très curieux roman déroutant, par sa construction, magistralement maîtrisé , féministe , mi- documentaire mi- roman, où l'auteure questionne, dérange, remet en cause , laisse le doute et l'incertitude planer , ausculte à sa manière les béances et les non- dits d'une Amérique sûre d'elle .
Je me suis interrogée sur la sincérité de Patricia Hearst ...
Un ouvrage riche qui aurait pu être plus accessible !
Mais ce n'est que mon avis, bien sûr !

Commenter  J’apprécie          370



Ont apprécié cette critique (36)voir plus




{* *}