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Critique de nineentreleslignes
Jolie couverture et titre prometteur, en tous cas un titre qui ne me semblait pas inconnu…et pour cause, en commençant par les remerciements, ne me demandez pas pourquoi, je lis que ce titre est un emprunt à une phrase que Franck Bouysse a glissé dans son Né d'aucune femme, la phrase même qui m'a fait glisser dans ce roman et par conséquent dans celui de C. Lalaury.
Jessie, auteure d'un unique roman et sorte d'anti-héros par excellence, voit sa vie est au point mort. Au décès de son grand-père, elle trouve dans sa boite à lettres, une enveloppe anonyme, faisant cas d'un meurtre familial qui aurait eu jeu trente ans plus tôt dans le village dont elle est originaire en Caroline du Sud. Un riche industriel aurait froidement abattu sa famille et Toby, le petit dernier aurait mystérieusement disparu. « L'enfant perdu d'Eden Wood ».
Jessie y voit la possibilité d'un nouveau roman. Flanqué d'un coéquipier dont elle se serait bien passé, son séjour à Keowe se révèle très vite sous d'austères hospices. Elle se confronte à une microsociété où il est bien difficile de démêler le vrai du faux, les mensonges sont légions, les secrets bien enfouis, les personnages méfiants, fourbes et médisants, et elle va devoir déjouer bon nombre de fausses pistes pour mettre au jour l'effroyable vérité !
Une ambiance gothique, pesante et néanmoins addictive, d'ailleurs j'ai trouvé à la petite ville de Keowe des faux airs de la ville factice de Salem du Grand King.
L'auteur nous offre une galerie de personnages un peu perdus et marginaux à la psychologie bien trempée et fait de ce livre très visuel un excellent compagnon que je vous recommande !
Et quand les ombres vont passer aux aveux, attendez-vous au pire !
Jessie, auteure d'un unique roman et sorte d'anti-héros par excellence, voit sa vie est au point mort. Au décès de son grand-père, elle trouve dans sa boite à lettres, une enveloppe anonyme, faisant cas d'un meurtre familial qui aurait eu jeu trente ans plus tôt dans le village dont elle est originaire en Caroline du Sud. Un riche industriel aurait froidement abattu sa famille et Toby, le petit dernier aurait mystérieusement disparu. « L'enfant perdu d'Eden Wood ».
Jessie y voit la possibilité d'un nouveau roman. Flanqué d'un coéquipier dont elle se serait bien passé, son séjour à Keowe se révèle très vite sous d'austères hospices. Elle se confronte à une microsociété où il est bien difficile de démêler le vrai du faux, les mensonges sont légions, les secrets bien enfouis, les personnages méfiants, fourbes et médisants, et elle va devoir déjouer bon nombre de fausses pistes pour mettre au jour l'effroyable vérité !
Une ambiance gothique, pesante et néanmoins addictive, d'ailleurs j'ai trouvé à la petite ville de Keowe des faux airs de la ville factice de Salem du Grand King.
L'auteur nous offre une galerie de personnages un peu perdus et marginaux à la psychologie bien trempée et fait de ce livre très visuel un excellent compagnon que je vous recommande !
Et quand les ombres vont passer aux aveux, attendez-vous au pire !
