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Critique de Invidia_art
"Ils viennent pour nous", dernier né de la plume d'Anthony Lamacchia, s'est révélé être une très bonne surprise.
Les mésaventures de la famille Linerti au milieu du brouillard ne sont pas sans rappeler celles décrites par King dans "The Mist", avec un soupçon d'horreur à la Cronenberg et quelques paillettes d'épouvante façon Silent Hill. Les amateurs du genre y trouveront leur compte.
Pour notre part, cette lecture agréable nous restera un moment en tête pour son atmosphère particulière, son rythme et sa plume qui sans verser dans l'excès de descriptions et la contemplation à outrance, est toujours efficace. On a adoré détester le personnage d'Etienne, on s'est attachés à Marion, à Aurélien... jusqu'à la toute fin. Et quelle fin, toute en grisaille. Mention spéciale à une certaine scène du chapitre 22, inattendue, et simplement abjecte, profondément choquante (peut-être la meilleure de tout l'ouvrage d'ailleurs).
Seul micro bémol peut-être pour nous (et encore ca n'en est pas vraiment) : s'attacher aux personnages a pris un peu de temps, la faute sans doute à un démarrage sur les chapeaux de roues dès le chapitre 2. On aurait apprécié une intro en bonne et due forme en ce sens. Mais c'est un parti pris de l'auteur, qui paie tout de même, et qui nous plonge directement dans l'action.
En un mot comme en cent, amateurs d'horreur, laissez-vous embarquer... parce qu'ils viennent pour vous !
Une petite pépite à lire et relire !
S & R Lutèce
Les mésaventures de la famille Linerti au milieu du brouillard ne sont pas sans rappeler celles décrites par King dans "The Mist", avec un soupçon d'horreur à la Cronenberg et quelques paillettes d'épouvante façon Silent Hill. Les amateurs du genre y trouveront leur compte.
Pour notre part, cette lecture agréable nous restera un moment en tête pour son atmosphère particulière, son rythme et sa plume qui sans verser dans l'excès de descriptions et la contemplation à outrance, est toujours efficace. On a adoré détester le personnage d'Etienne, on s'est attachés à Marion, à Aurélien... jusqu'à la toute fin. Et quelle fin, toute en grisaille. Mention spéciale à une certaine scène du chapitre 22, inattendue, et simplement abjecte, profondément choquante (peut-être la meilleure de tout l'ouvrage d'ailleurs).
Seul micro bémol peut-être pour nous (et encore ca n'en est pas vraiment) : s'attacher aux personnages a pris un peu de temps, la faute sans doute à un démarrage sur les chapeaux de roues dès le chapitre 2. On aurait apprécié une intro en bonne et due forme en ce sens. Mais c'est un parti pris de l'auteur, qui paie tout de même, et qui nous plonge directement dans l'action.
En un mot comme en cent, amateurs d'horreur, laissez-vous embarquer... parce qu'ils viennent pour vous !
Une petite pépite à lire et relire !
S & R Lutèce
