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Critique de LoupAlunettes
: À l'heure de ce présent, de notre futur donc, Ned, un jeune ado génie se targue sur un plateau tv d'apporter la preuve qu'un jour prochain l'évolution technologique nous dépassera follement, au point même que les robots cohabiteront parmi nous.
Dans un an, jour pour jour, Ned, 16 ans, reviendra avec l'aboutissement de cette perfection, un robot parfaitement indétectable de visu. Cela sous-entend un robot parfait, physiquement, mais aussi un robot qui simule des sentiments à l'identique des notres.
Pour cela, l'ado aura besoin de l'aide du spécialiste de la robotique, Lawrie, personnage bourru et désabusé, pour compléter ses compétences en intelligence artificielle.
Le pari est tenu.
Nathan a une foi inébranlable en la science, enfant malade de l'ostéoporose et équipé d'un exosquelette permanent qui lui permet d'évoluer avec les gens de son âge.
Son génie et sa passion pour les sciences n'en font pas un personnage tout à fait sociable pour autant et l'on s'amuse presque de constater son addiction bien pratique pour son projet, à l'identique d'un intensif joueur de jeux vidéos qui éprouve un besoin complusif à revenir au plus vite à sa partie, pour ne pas à s'essayer trop lo gtemps aux conventions de civilité.
Travailler avec Lawrie, ce vieux loup solitaire, et éduquer Eva remettront sa propre situation en perspective.
Christophe Lambert développe un aspect intéressant, l'humanité. Et ce par le biais d'Eva, le robot à l'image adolescente de l'actrice Audrey Hepburn. Lawrie a un petit faible pour les sex-symboles du cinéma américain.
Ça ne sera pas simple pour Eva d'intégrer ce que l'on attend d'elle. L'humanité ne semble pas dictée par la logique mais plutot être une expérience de sensations, d'intéractions, uniques et indescriptibles.
Une de ses questions.
Pourquoi un robot devrait faire semblant d'être un humain?
Eva devra assimiler, prendre le train en marche de ce qui s'acquiert en mûrissant naturellement et trouver du sens, expérimenter, poser toutes les questions qui effleurent sa curiosité avec son impudeur innocente, conclure avec ses émotions intégrées pour plaider en la faveur de cette humanité qu'on lui tend sur un plateau.
Une fois "humaine", sera t-elle citoyen libre et autonome?
Lawrie et Ned n'y avait pas songer.
Ned se trouve être très sensible finalement sous sa carapace au contact de Eva et lui aussi va se mettre en danger à éprouver.
On le devinerait presque cette issue, le titre le suggère, mais sera t-elle celle-ci?
Dixit Wikipedia : "Dans la mythologie grecque, l'histoire de Pygmalion et Galatée renvoie à une légende racontant l'histoire du sculpteur Pygmalion qui tombe amoureux de sa création, Galatée, une statue rendue vivante grâce à Aphrodite la déesse de l'amour qui comprend le voeu de Pygmalion. "
Un roman qui creuse bien la question SF de ce qui rend l'Homme caractéristique, le différencie et le distingue au plus haut.
Une "romance" ado bien faite qui devrait séduire
Dans un an, jour pour jour, Ned, 16 ans, reviendra avec l'aboutissement de cette perfection, un robot parfaitement indétectable de visu. Cela sous-entend un robot parfait, physiquement, mais aussi un robot qui simule des sentiments à l'identique des notres.
Pour cela, l'ado aura besoin de l'aide du spécialiste de la robotique, Lawrie, personnage bourru et désabusé, pour compléter ses compétences en intelligence artificielle.
Le pari est tenu.
Nathan a une foi inébranlable en la science, enfant malade de l'ostéoporose et équipé d'un exosquelette permanent qui lui permet d'évoluer avec les gens de son âge.
Son génie et sa passion pour les sciences n'en font pas un personnage tout à fait sociable pour autant et l'on s'amuse presque de constater son addiction bien pratique pour son projet, à l'identique d'un intensif joueur de jeux vidéos qui éprouve un besoin complusif à revenir au plus vite à sa partie, pour ne pas à s'essayer trop lo gtemps aux conventions de civilité.
Travailler avec Lawrie, ce vieux loup solitaire, et éduquer Eva remettront sa propre situation en perspective.
Christophe Lambert développe un aspect intéressant, l'humanité. Et ce par le biais d'Eva, le robot à l'image adolescente de l'actrice Audrey Hepburn. Lawrie a un petit faible pour les sex-symboles du cinéma américain.
Ça ne sera pas simple pour Eva d'intégrer ce que l'on attend d'elle. L'humanité ne semble pas dictée par la logique mais plutot être une expérience de sensations, d'intéractions, uniques et indescriptibles.
Une de ses questions.
Pourquoi un robot devrait faire semblant d'être un humain?
Eva devra assimiler, prendre le train en marche de ce qui s'acquiert en mûrissant naturellement et trouver du sens, expérimenter, poser toutes les questions qui effleurent sa curiosité avec son impudeur innocente, conclure avec ses émotions intégrées pour plaider en la faveur de cette humanité qu'on lui tend sur un plateau.
Une fois "humaine", sera t-elle citoyen libre et autonome?
Lawrie et Ned n'y avait pas songer.
Ned se trouve être très sensible finalement sous sa carapace au contact de Eva et lui aussi va se mettre en danger à éprouver.
On le devinerait presque cette issue, le titre le suggère, mais sera t-elle celle-ci?
Dixit Wikipedia : "Dans la mythologie grecque, l'histoire de Pygmalion et Galatée renvoie à une légende racontant l'histoire du sculpteur Pygmalion qui tombe amoureux de sa création, Galatée, une statue rendue vivante grâce à Aphrodite la déesse de l'amour qui comprend le voeu de Pygmalion. "
Un roman qui creuse bien la question SF de ce qui rend l'Homme caractéristique, le différencie et le distingue au plus haut.
Une "romance" ado bien faite qui devrait séduire
