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Critique de Bazart


"Sympathique" ( bien que comme le dit l'auteur dans son livre, le mot fait référence au sympathie qu'on utilise au Canada pour exprimer ses condoléances à quelqu'un) , c'est l'image que renvoie forcément Olivia de Lamberterie, critique littéraire et rédactrice en chef adjointe au magazine Elle France, dans ses différentes interventions médiatiques du Masque et la Plume où elle a toujours paru bien plus bienveillante et avenante que ses collègues masculins ou à Télématin où elle illumine les matins des amoureux de la littérature.

Mais évidemment, elle n'est pas seulement que sympathique, Olivia, et c'est évidemment ce à quoi son premier roman ( plutôt catalogué comme un "récit") s'attache à peindre, à aller voir les félures et les douleurs qui se cachent derrière son sourire.

Cette grande souffrance, elle porte un nom ou plutot une cause : la mort tragique de son frère Alex, qui s'est suicidé à l'automne 2015 après des années passés à lutter contre une dépression particulièrement violente.

Alex, être aussi fragile que génial que sa frangine va s'attacher à nous raconter pendant plus de 200 pages. le lecteur va faire connaissance avec une personnalité à fleur de peau, victime d'une maladie que les médecins mettront plusieurs années à diagnostiquer, et sans lui donner le traitement adéquat.


On avait eu la chance de rencontrer Olivia sur Lyon pour la présentation de la rentrée littéraire des Editions Stock en juin dernier, une présentation qui donnait forcément envie de mettre ce roman en haut de notre PAL de la rentrée littéraire, et nous n'avons pas été déçu de notre lecture, bien au contraire! ..


Ne désirant pas forcément " faire le deuil" comme tous les âmes plus ou moins bien intentionnées le lui proposaient de faire, Olivia de Lamberterie a éprouvé le besoin viscéral de faire revivre Alex par écrit dans ce récit aussi vibrant qu' à fleur de peau.

On découvre ainsi à quel point la dévoreuse de livres qu'est Olivia depuis de nombreuses années a parfaitement réussi à s'imprégner des auteurs qu'elle idolatre, pour construire un récit aussi sincère qu'intime.

Un récit parsemé d'un humour salvateur qui fait reculer tout pathos et le mélo, tout en parvenant à rendre particulièrement poignant son final rendant un hommage bouleversant à son frère qu'on est heureux d'avoir connu à travers ce fort beau livre.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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