Ce projet émotionnellement très puissant (on n'adapte pas
Victor Hugo à la légère!) frise l'épure. Doté de très peu de textes, l'album porte essentiellement sur un découpage lent, répétitif mais extrêmement parlant, jouant sur les regards et les champs-contre-champs pour faire ressentir l'incompréhension d'un homme bon, calme, bon camarade qui assume sa faute (le vol de pains et de bois pour son fils et sa femme) en purgeant une peine qu'il ne conteste pas. le cadrage suit Gueux à chaque instant et les planches ne visent pas le misérabilisme. Très fort pour croquer des visages réalistes, Springer apporte une matière à ses
dessins par des estompes charbonnées. A la fois précis dans les décors et dans des gueules incroyablement expressives, il donne forme à la simplification documentaire que vise le texte original, comme un BRUT en format BD.[...]
Lire la suite sur le blog:
Lien :
https://etagereimaginaire.wo.. Commenter  J’apprécie         30