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Critique de Wordsoflove
Ce livre m'a d'abord attirée par la playlist que l'auteure a doucement dévoilée, puis les extraits m'ont convaincue. Merci pour ce superbe voyage Emma Landas.
Meghan bosse dans une agence de voyages, mais ses propositions ne semblent pas coller aux envies du patron, c'est sa dernière chance pour elle de prouver ce qu'elle vaut. Elle mise sur son projet, celui qui la fait vibrer, celui d'excursions au coeur de l'Alaska sauvage. C'est dans ce contexte tendu qu'elle débarque à Sitka. Les premiers échanges avec les habitants sont distants, mais restent plus chaleureux que ceux de son guide Kal, ce mec d'une froideur abyssale, mais tellement mâle.
Dès les premiers chapitres, j'étais embarquée, et si je peux vous donner un conseil, prévoyez un peu de temps de lecture car une fois commencé, il est très difficile de le lâcher.
Ce que j'ai adoré, c'est que les mots d'Emma sont « brutes » et nous font autant ressentir de multiples émotions qui nous chamboulent, qu'ils nous font découvrir de sublimes paysages. Je pense avoir autant ri que j'ai pleuré... Ce que nous racontent Kal et Meghan alternativement est une histoire authentique, comme la vie en Alaska. le gros plus, les joutes verbales qui sont juste géniales, l'auteure nous propose bon nombre d'expressions assez phénoménales, quel plaisir!
La playlist, les titres des chapitres apportent une couleur et ajoutent de la profondeur au texte qui l'est déjà. Ce livre est intense, mais la plume de l'auteure est fluide et nous emporte.
Meghan est une jeune femme indépendante et déterminée, malgré ses déboires professionnelles, elle garde le cap. Franchement, son flegme est à mettre en avant car personnellement, Greg l'opossum, je lui aurais bien botté les fesses.
C'est une héroïne comme je les aime : forte, et tendre à la fois, ne se laissant pas compter mais avec un joli côté fleur bleue. Elle m'a fait envie, sa débrouillardise, son caractère solaire ont favorisé mon attachement. Et il ne fallait pas moins pour obliger cet ours à sortir de sa tanière.
Kal est un guide pourri, ne nous le cachons pas. Par contre, la référence à la pub pour coca cola, je la visualise bien, imaginez il fait un froid polaire et vous arrivez devant ce mec bâti par la nature sauvage, torse nu en train de couper du bois en sueur... alors? Vous l'avez? Mais Kal, c'est aussi un homme torturé, brisé et qui refuse d'être « réparé». J'ai aimé sa complexité. Son comportement grognon (pour ne pas dire gros ...) et auto destructeur en fait un héros attachant. « Un ours qui essaie de sourire, bah c'est vachement chou. »
Dans cette histoire, il y a aussi de chouettes personnages secondaires, et j'ai beaucoup aimé la place qui leur est donné. Il y a Peter, l'ami indéfectible, qui sait désamorcer les situations mais qui a une vraie profondeur d'âme, et Carolyne, la maman louve qui tente de materner son ourson bien malgré lui.
La construction de l'histoire change de ce qu'on peut connaître et j'ai apprécié, être dans une espèce d'expectative, et être aux premières loges quand la lumière pénètre les ténèbres. Voir l'évolution des personnages au fil des pages à ce rythme là m'a beaucoup plu.
Ce livre est un condensé de belles ondes, j'ai adoré les moments de nature sauvage, et ce qu'elle permet de révéler de nous-mêmes et des autres.
Dans ce roman, vous trouverez de l'humour, de l'amitié, de la persévérance, des prises de conscience, de la sensualité, de la rédemption et de l'amour. L'amour de soi, de qui on est et d'où on vient, celui qui nous permet de rester fort malgré nos faiblesses, ou nos coups de mous, mais surtout qui nous permet d'aimer l'autre inconditionnellement.
Je ne peux que vous conseiller d'embarquer pour un very Good Trip en AlasKal, attachez vos ceintures, prenez votre doudoune...non en fait, oubliez là, ce roman va vous réchauffer.
Lien : https://wordsoflovebooks.jim..
Meghan bosse dans une agence de voyages, mais ses propositions ne semblent pas coller aux envies du patron, c'est sa dernière chance pour elle de prouver ce qu'elle vaut. Elle mise sur son projet, celui qui la fait vibrer, celui d'excursions au coeur de l'Alaska sauvage. C'est dans ce contexte tendu qu'elle débarque à Sitka. Les premiers échanges avec les habitants sont distants, mais restent plus chaleureux que ceux de son guide Kal, ce mec d'une froideur abyssale, mais tellement mâle.
Dès les premiers chapitres, j'étais embarquée, et si je peux vous donner un conseil, prévoyez un peu de temps de lecture car une fois commencé, il est très difficile de le lâcher.
Ce que j'ai adoré, c'est que les mots d'Emma sont « brutes » et nous font autant ressentir de multiples émotions qui nous chamboulent, qu'ils nous font découvrir de sublimes paysages. Je pense avoir autant ri que j'ai pleuré... Ce que nous racontent Kal et Meghan alternativement est une histoire authentique, comme la vie en Alaska. le gros plus, les joutes verbales qui sont juste géniales, l'auteure nous propose bon nombre d'expressions assez phénoménales, quel plaisir!
La playlist, les titres des chapitres apportent une couleur et ajoutent de la profondeur au texte qui l'est déjà. Ce livre est intense, mais la plume de l'auteure est fluide et nous emporte.
Meghan est une jeune femme indépendante et déterminée, malgré ses déboires professionnelles, elle garde le cap. Franchement, son flegme est à mettre en avant car personnellement, Greg l'opossum, je lui aurais bien botté les fesses.
C'est une héroïne comme je les aime : forte, et tendre à la fois, ne se laissant pas compter mais avec un joli côté fleur bleue. Elle m'a fait envie, sa débrouillardise, son caractère solaire ont favorisé mon attachement. Et il ne fallait pas moins pour obliger cet ours à sortir de sa tanière.
Kal est un guide pourri, ne nous le cachons pas. Par contre, la référence à la pub pour coca cola, je la visualise bien, imaginez il fait un froid polaire et vous arrivez devant ce mec bâti par la nature sauvage, torse nu en train de couper du bois en sueur... alors? Vous l'avez? Mais Kal, c'est aussi un homme torturé, brisé et qui refuse d'être « réparé». J'ai aimé sa complexité. Son comportement grognon (pour ne pas dire gros ...) et auto destructeur en fait un héros attachant. « Un ours qui essaie de sourire, bah c'est vachement chou. »
Dans cette histoire, il y a aussi de chouettes personnages secondaires, et j'ai beaucoup aimé la place qui leur est donné. Il y a Peter, l'ami indéfectible, qui sait désamorcer les situations mais qui a une vraie profondeur d'âme, et Carolyne, la maman louve qui tente de materner son ourson bien malgré lui.
La construction de l'histoire change de ce qu'on peut connaître et j'ai apprécié, être dans une espèce d'expectative, et être aux premières loges quand la lumière pénètre les ténèbres. Voir l'évolution des personnages au fil des pages à ce rythme là m'a beaucoup plu.
Ce livre est un condensé de belles ondes, j'ai adoré les moments de nature sauvage, et ce qu'elle permet de révéler de nous-mêmes et des autres.
Dans ce roman, vous trouverez de l'humour, de l'amitié, de la persévérance, des prises de conscience, de la sensualité, de la rédemption et de l'amour. L'amour de soi, de qui on est et d'où on vient, celui qui nous permet de rester fort malgré nos faiblesses, ou nos coups de mous, mais surtout qui nous permet d'aimer l'autre inconditionnellement.
Je ne peux que vous conseiller d'embarquer pour un very Good Trip en AlasKal, attachez vos ceintures, prenez votre doudoune...non en fait, oubliez là, ce roman va vous réchauffer.
Lien : https://wordsoflovebooks.jim..
