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4.24/5 (sur 624 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Emma Landas travaille en tant qu'infirmière.

"Chirurgicalement vôtre" (2017) est son premier roman.

Elle habite à Bordeaux.

Wattpad : https://www.wattpad.com/user/EmmaLa33
page Facebook : https://www.facebook.com/emmanuelle.landas
chaîne YouTube : https://www.youtube.com/channel/UCde5tq9Tea6L1RK7BcNID0g

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Je suis perdue, et pour la première fois de ma vie, je ne sais pas comment retrouver mon chemin.
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— Viens, susurre-t-elle en prenant ma main.
Elle nous mène jusqu’à la baignoire toujours pleine, et lâche ma main pour la vider.
Nous sommes toujours nus, mais elle comme moi n’en éprouvons aucune gêne. Je la regarde remplir à nouveau le bain, assise sur le rebord, sa main caressant la surface de l’eau pour s’assurer de la température. Je contemple son dos si fin, au toucher si délicat, et ne peux m’empêcher de venir le baiser. J’appuie mes lèvres en différents endroits et ne m’arrête que lorsque je suis certain de n’avoir négligé aucune zone, de sa nuque jusqu’à ses reins.
— Viens, répète-t-elle.
Elle grimpe dans la baignoire, glisse dans l’eau et me fait signe de prendre place derrière elle.
Je m’immerge à mon tour et accède à sa demande, mes bras la ramenant au plus près de moi.
— Regarde.
Elle cale son dos contre mon torse et désigne le miroir face à nous.
— Dis-moi ce que tu vois, m’intime -t-elle toujours dans un murmure.
— Je vois… une jeune femme belle à en mourir, dont le sourire n’a d’égal que sa force et son courage
Ses joues rougissent, mais ses lèvres s’étirent plus largement, dévoilant ses dents d’une blancheur immaculée. Elle relève son menton et reprend un air plus fier.
— Que vois-tu d’autre ?
— Mmm, je vois derrière elle un garçon plutôt pas mal…
Le désir s’invite dans ses yeux et elle mord sa lèvre inférieure tandis que sa poitrine se gonfle.
— Je confirme, affirme-t-elle sans cesser de sourire.
— … qui m’a l’air fou amoureux.
— D’elle ?
— Oh que oui.
— Comment le sais-tu ?
— Je le vois dans le regard qu’il lui offre.
— Pourquoi ? Comment la regarde-t-il ?
— Comme un homme qui a perdu la raison. Comme un homme qui sait à peine comment on fait pour respirer. Il la regarde comme une reine, une muse, comme le bien le plus précieux qu’on puisse trouver sur cette Terre.
Elle pince les lèvres dans une moue émue, mais reprend contenance en feintant l’orgueil.
— Et elle, comment le regarde-t-elle ?
— Mmm, je ne sais pas trop… Sûrement comme le héros qu’il est. Et probablement comme le gars le plus beau du coin. Je pense qu’elle a de la chance ! argué-je avec condescendance.
Victoria se détourne du miroir et balaie l’eau de sa main pour m’éclabousser le visage.
— Tu es arrogant et vaniteux. Ce n’est pas du tout ce que moi je vois dans ce miroir, me sermonne-t-elle en me jetant dessus un faux regard noir.
— Ah oui ? Alors dis-moi ce que tu vois.
— C’est vrai qu’elle voit un héros, reprend-elle après un court silence. Mais pas au sens où tu l’entends. Certes, il l’a un jour sauvée de la noyade, mais il l’a sauvée de bien des manières différentes. Il lui a permis de ne jamais sombrer, parce qu’elle n’a toujours vu que son visage, même durant ses cauchemars. Il lui a redonné la vue malgré la puissance du soleil qu’il lui a mis devant les rétines. Grâce à lui, elle a de nouveau cru en l’amour et en la vie. Elle a retrouvé le sourire et l’espoir. La joie et le bonheur. Grâce à lui, elle a eu envie de vivre et d’être aimée pour ce qu’elle est à ses yeux. Elle s’est sentie belle et importante. Voilà ce que je moi je vois.
Je la serre tellement fort que j’ai peur de lui briser les os. Mais je suis incapable de relâcher la pression, et d’autant moins alors qu’elle tourne son visage vers le mien et m’embrasse avec un total abandon.
Nous glissons des « je t’aime » entre nos nombreux baisers et restons dans ce bain durant un long moment, sans jamais quitter des yeux l’image que nous renvoyons. Celle de ces deux jeunes gens éperdument fous amoureux l’un de l’autre qui ne pensent à rien d’autre qu’à l’instant présent. Un présent où nul frère, nul flic et nul parent n’existent. Non, ils choisissent d’éloigner pour quelque temps le danger et les conséquences qui traînent dans son sillage.
— Nous devrions sortir de ce bain. Tu grelottes et tu es en train de me donner un aperçu de celle que tu seras dans cinquante ans, lui dis-je en me moquant de ses doigts flétris par l’eau.
Elle m’asperge de nouveau et reste face à moi.
— Et est-ce que tu m’aimeras toujours dans cinquante ans ? me demande-t-elle avec un soupçon d’inquiétude.
— Bien sûr. Même lorsque tes cheveux auront pris la couleur de cette salle de bains et que tu ne te souviendras même plus de qui je suis.
— Jure-le-moi.
— Je te le jure.
— Jusqu’à ce que la mort nous sépare ?
— Jusqu’à ce que la mort nous sépare, soufflé-je au creux de sa bouche que je baise avec douceur.
— Bien ! clame-t-elle en se mettant debout. Maintenant, on mange. J’ai faim.
Elle sort de la baignoire avec entrain alors que je suis englué dans le trouble que la nouvelle promesse que je viens de lui faire a déclenché. Je ne pense pas que Victoria entende celle-ci comme moi je l’entends. À croire qu’elle a définitivement transformé le vagabond que je suis en une chose ridiculement romantique.
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Et tandis que je découvre que le corps que j'enlaçais n'est plus en mon creux, je prends conscience qu'au-delà de mes prières, ce sont tous mes rêves qui m'ont été refusés.
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« Mon répertoire…
Sans aucun contrôle dessus, je laisse échapper un furtif sourire en me remémorant cette histoire de répertoire avec William. « Casse-couille ». Je crois que c’est comme ça qu’il m’avait inscrite sur le sien. Oui, c’est bien ça. Et il s’était noté lui-même dans le mien, sous le nom de « Maxi-William ». Sale prétentieux.
Ma foi, il n’avait cependant pas menti…
Dieu sait que j’ai essayé de lui résister cet été-là. J’ai lutté comme une acharnée ou presque. J’ai été désagréable, moqueuse, prude, mais rien n’y faisait. J’ai même joué l’opposé en me farcissant je ne sais combien de gars ce fameux soir au white garden, me disant qu’il me percevrait comme son égale, alors il me lâcherait. Je n’aurais plus rien d’excitant à ses yeux. Tu parles ! Tout ce que j’ai gagné ce soir-là, c’est de me dégoûter et de me détester. Ce jeu était aussi stupide que dégradant. Quelle honte ! Et lui, il a fait quoi ? Ça l’a excité deux fois plus ! J’avais eu un mal de chien à m’en débarrasser une fois chez moi. Et pas seulement à cause de lui….
La vérité est qu’il me plaisait énormément. Mais je savais pertinemment que ce garçon n’avait rien de bon à m’offrir, si ce n’est des pleurs et de la souffrance. Et ça, je l’avais déjà vécu avec un autre. Les queutards, j’avais malheureusement déjà donné. Et il le savait parfaitement.
Mais William était drôle, et un petit quelque chose le rendait touchant, malgré son côté play-boy qui m’exaspérait. Bon OK, c’était plus qu’un petit quelque chose.
Malgré les apparences, ce garçon pouvait être à l’écoute des autres, de moi, charmant et charmeur, d’une grande sensibilité. En fait, ses défauts étaient aussi ses qualités. Et vice versa. Piège à filles à filles imparable.
Mais il était également tellement d’autres choses… A commencer par être cette moitié de son meilleur ami, Terence Cesare. Rien que de prononcer son nom, j’en ai la nausée. »
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- On s'adapte aux femmes, jamais le contraire. Mais quand on sait couramment parler leur langage, on trouve des astuces. Elles croient nous posséder alors quon les a anticipées... Apprends, mon pote, apprends !
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- Pourquoi je crie !? beugle-t-il tout en se redressant vers moi. Parce que je viens de me prendre une putain de branche dans le cul !!!
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Il nous suffit d'être ensemble pour être satisfaits, sans avoir forcément besoin de refaire le monde ou de philosopher dessus.
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Mon film ne vaut rien si je n'ai pas la bonne scénariste, Willow. Et je ne vois personne d'autre...que toi.
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— La légende raconte qu’une Gitane était si désespérée de ne pas trouver l’amour qu’elle alla prier la lune durant toute la nuit. Elle l’implora sans relâche de l’aider à trouver un homme qui l’épouserait par amour. Au petit matin, la lune promit à la belle Gitane qu’elle aurait son homme, mais en échange, il lui faudrait lui donner son premier enfant né. La jeune Gitane accepta et elle fut exaucée. Elle trouva l’amour, duquel naquit un enfant. Mais ce dernier vint au monde aussi blanc qu’une hermine, et ses yeux étaient aussi gris que les reflets sur la lune. En le découvrant, le gitan se mit très en colère. « Tu m’as déshonoré, femme ! Cet enfant n’est pas de moi. C’est celui d’un gadjo1 ». Il était si furieux qu’il poignarda à mort la Gitane. Il monta en suivant la colline et abandonna tout en haut celui qu’il jugea comme n’étant pas son fils. La lune, comme elle l’avait toujours voulu, récupéra ainsi l’enfant. On dit que depuis, les soirs où celui-ci joue et sourit, la lune s’arrondit de joie. Mais lorsque l’enfant pleure, la lune décroît pour lui faire un berceau de lumière.2
Sauf que lui, la lune ne l’avait jamais récupéré.
Il était le bâtard aux yeux gris. Ce garçon à la peau blanche, dont le père avait tué sa mère puis disparu de la surface de la Terre. Ce vaurien qui cherchait sa place au milieu d’un peuple qui le protégeait autant qu’il le rejetait. Une famille qui n’avait pas trouvé mieux que de lui donner le nom de la légende. Comme s’il pouvait oublier qui il était, ou du moins, celui qu’il n’était pas.
Il était celui qu’ils appelaient l’enfant de la lune. Il était Lorialet3.
Et puis un jour, il a cessé d’être ce gamin isolé, humilié, ou délaissé. Car il l’avait Elle…
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La vie m'offre une chance de renouer avec elle et je vais la saisir.
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