Je poursuis avec bonheur ma relecture de la série Collins/Pine de
Lansdale. Après le tonitruant «
l'arbre à bouteilles », voici que j'achève la relecture du non moins excellent « le mambo à deux ours ». Je dois dire que j'avais un peu plus de souvenirs de celui-ci, quelques éléments du roman m'étaient restés en tête, l'inondation, les vilains membres du Klan… mais malgré tout j'ai redécouvert l'essentiel, à savoir le style de
Lansdale.
L'intrigue est efficace et très bien ficelée. L'auteur parvient à faire preuve de subtilité dans la caractérisation des personnages tout en atténuant pas la dégueulasserie des gros méchants. Mais ce n'est pas là la principale qualité de la série. le véritable point fort de ce roman, comme des autres de la série, c'est le style de
Lansdale. A chaque fois je suis bluffée. Non seulement le type pond des dialogues géniaux, avec parfois le tour de force d'être à la fois hilarants et émouvants, mais en plus il excelle dans les descriptions. Il a un sens de la formule coup de poing et une maestria dans l'art de la métaphore et des comparaisons qui rendent les décors très immersifs et les scènes d'action très impactantes. le tout avec une bonne grosse dose de grossièretés réjouissantes.
Lansdale ou la preuve qu'on peut être un vrai bon écrivain tout en étant vulgaire…
Décidément, Hap et Leonard forment mon duo préféré. Leurs vannes me font rire, leurs caractères bien trempés aussi et en plus leur relation est très touchante. Je pense que je ne tarderai pas très longtemps à me plonger dans «
Bad chili », le prochain tome, d'autant plus que dans mes souvenirs, c'est un excellent cru.
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