AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,96

sur 116 notes
5
12 avis
4
26 avis
3
6 avis
2
2 avis
1
0 avis
Texas, années 1930. Au bord de la Sabine, ce jour-là, Sue Ellen et son ami, Terry, n'avaient rien d'autre à glander que de regarder et de donner un coup de main à Don et Gene, respectivement le père et l'oncle de la jeune fille, qui pêchaient à l'aide de sacs de jute remplis de cailloux et de noix vertes. Or, les deux jeunes peinent à vouloir en remonter un, beaucoup trop lourd. Ce n'est malheureusement pas des tonnes de poissons qu'ils remontent mais le corps de May Lynn, l'amie de Sue Ellen et Terry, ses mains attachées avec du fil de fer rouillé et une vieille machine à coudre Singer accrochée à ses chevilles. Voulant d'abord la laisser là contre l'avis des adolescents, Don finit par prévenir l'agent Sy Higgins qui, une fois sur place, s'occupe du corps. Visiblement, aucune enquête ne sera établie. Mais, Sue Ellen, Terry et Jinx, attachés à leur amie qui rêvait d'aller à Hollywood pour échapper à sa vie misérable, décident de déterrer son corps, de l'incinérer et d'aller répandre ses cendres là-bas. C'est à bord d'un radeau volé et en possession d'un butin caché par le frère de May Lynn que les trois adolescents s'enfuient. Trop heureux de fuir cette ville où Jinx, noire de peau, n'a pas sa place, où Sue Ellen subit chaque jour les coups violents de son père sous les yeux embrumés de sa mère et où Terry, homosexuel, est montré du doigt. C'était sans compter, évidemment, que s'enfuir avec un butin volé attise bien des convoitises...

A l'instar de la Sabine, véritable personnage à part entière, ce roman noir aux multiples remous nous offre un voyage qui s'avèrera une véritable épopée. Ces adolescents, que rien visiblement ne retient dans cette petite ville texane, vont tenter d'emmener les cendres de leur amie vers un lieu qui lui est cher afin d'honorer sa mémoire. En chemin, ils vont croiser des hommes qui, pour certains, voudront les aider, pour d'autres, n'en voudront qu'à leur argent volé, fût-il au prix de la vie de ces gamins. Aucune forme d'empathie pour ces derniers. Ce récit à la première personne, Sue Ellen étant la narratrice, est très vivant et ne manque jamais de rebondissements. Sur fond de ségrégation raciale, ce récit est plus que jamais sombre, aussi bien les personnages secondaires, violents, haineux et sans scrupule, que l'ambiance ténébreuse et troublante. Seule l'amitié qui unit Sue Ellen, Terry et Jinx, tous les trois malmenés par la vie, semble salutaire. Joe R. Lansdale nous plonge dans un roman sombre porté par une écriture riche et directe.

En route avec Les enfants de l'eau noire...
Commenter  J’apprécie          680
Je suis Sabine.
Je suis née à l'est de Dallas.
Je parcours le nord-est du Texas et traverse les forêts de pins le long de la frontière entre Texas et Louisiane.
J'en vois des vertes et des pas mûres toute l'année !
C'est sur mes rives que Joe R. Lansdale a décidé d'y installer le début de son histoire.
Quel conteur celui-là !
Dès les premiers mots, les premières pages tournées, il t'embarque, sur mes flots, avec lui, dans sa folle épopée...
Tout de suite, tu me vois, des images se forment devant tes yeux tellement ses descriptions sont précises et envoûtantes.
Son histoire, elle n'est pas franchement très gaie par contre...
Déjà, elle se déroule dans les années 30...
A cette époque, les esprits étaient plutôt très étriqués.
Il faisait pas bon d'être une femme, d'être noir ou encore homosexuel.
Et la misère, n'en parlons même pas...
Joe R. Lansdale donne la parole à Sue Ellen.
Avec ses amis, Terry et Jinx, ils font une sacrée équipe...
Pour oublier leur quotidien et leurs conditions, souvent ils viennent à mon bord, faire les 400 coups.
Un jour, alors qu'ils pêchaient dans mes eaux, c'est le corps tout gonflé, déformé et scellé par une machine à écrire, de leur amie May lynn, qu'ils remontent à ma surface...
Après les premiers instants de panique passés, ils décident tous d'accomplir le rêve de l'irrésistible adolescente, devenir une star du cinéma, en emportant ses cendres jusqu'à Hollywood.
C'est comme ça qu'ils débutent un long périple, sur un radeau de fortune, embarquant au passage le magot d'un hold-up...
Tu penses bien que leur aventure ne sera pas un long fleuve tranquille et qu'elle sera évidemment semée d'embûches.
Le voyage sera périlleux, agité, mouvementé et agrémenté de rencontres violentes et dangereuses.
Pourchassés par un flic corrompu et par un légendaire psychopathe sanguinaire, je peux te garantir que tu vas devoir te tenir fort à la rame...
Et t'es pas prêt de décrocher de cette sombre épopée... Une fois embarqué, c'est trop tard !
Pis compte sur moi pour être toujours là en toile de fond pour leur donner du fil à retordre et quelques remous...sinon ça serait trop facile.
Une histoire d'amitié et d'innocence perdue, où dangers et réflexions sociales s'entremêlent.

J'ai un remerciement aussi à faire... A celui qui a eu la gentillesse d'offrir ce livre à celle qui a écrit ces quelques mots pour moi.
Tu te reconnaîtras.
Tes cadeaux lui vont toujours droit au coeur.
Merci !
Commenter  J’apprécie          603
Première rencontre avec Joe R. Lansdale .
Et ce fut un plaisir que d' embarquer dans une histoire à la fois tragique, tendre et humaine .
Belle image que ce récit de vie qui coule le long de la Sabine , le fleuve sera le coeur du roman et il portera les trois jeunes héros, Sue Ellen, Jinx et Terry et leurs espoirs .Tantôt source de vie , tantôt linceul .
La jolie May Linn, leur amie qui rêvait d'Hollywood est retrouvée morte dans la Sabine .
Après cette découverte macabre, ils décident qu'elle reposera dans la terre de ses rêves et ce sont eux qui vont l'y emmener .

C'est Sue Ellen, 16 ans qui sera la narratrice de leur épopée . Et, le récit va osciller entre candeur , pureté et gravité en contraste avec la violence , la perversité et la corruption du monde des adultes qui les entoure . Un monde de misère, d' alcool, de drogue de désespoir .
Malgré un site enchanteur, une nature généreuse , les jeunes n'y voient qu'un avenir sombre ou pas d'avenir du tout .
Rien n'est omis: les gamins sont confrontés à la ségrégation raciale , à l'homophobie .

Pourtant, loin d'être larmoyant , le récit est vivant et doit tout son charme à la truculence des personnages tantôt réalistes et sages , tantôt loufoques ou graves ou désabusés comme la jeune Jinx à la langue déliée qui ne rate pas une occasion pour nous faire sourire ou nous émouvoir .Parce qu'on finit par les aimer ces gosses !
On se laisse convaincre de la réussite possible de leur aventure malgré les impensables péripéties qui émaillent leur périple .

Servi par une belle prose, ce roman noir qui a parfois des allures de conte reste cependant bien ancré dans une terrible réalité sociale due à la période de récession économique ; nous sommes au Texas dans les années 30.
Mais, la fraîcheur des héros et leurs espoirs ,teintent le récit d' optimisme . Et , même si parfois l'horreur est servie à la louche , on finit toujours par rebondir sur des notes d'humour , surtout quand Jinx entre en scène ... je l'ai trouvée irrésistible !

C'est peut-être l' aventure qu'auraient pu entreprendre Tom Sawyer et Huckleberry Finn adolescents ou jeunes adultes .
Une lecture très plaisante qui me fait regretter d'avoir tant tardé à connaître l'auteur . Et, ceux qui l'ont présenté ont droit à ma gratitude !









Commenter  J’apprécie          577
Un fleuve, la Sabine, et une bande de jeunes que l'on imagine, tout comme Coluche, se fendre la gueule en s'y baignant un jour de canicule.
Blam ! Tout faux.

De juvéniles personnages emprunteront bien ce cours d'eau mais pour une seule raison, fuir un passé déjà trop lourd à porter et accessoirement sauver leur peau, fusse-t-elle sans valeur aux yeux de leurs salopiots de géniteurs.

May Lynn, seize ans, rêvait de gloire à Hollywood mais certainement pas de finir noyée, lestée aux pieds d'une antique machine à coudre, les mains liées dans le dos avec du fil de fer rouillé. Thèse du suicide rapidement écartée au profit du meurtre prémédité.
Sue Ellen, pas alcoolique pour un brin, Jinx, aussi brune de peau que lapidaire dans ses réparties et Terry, ultime personnage attachant de ce trio emblématique en devenir, décident d'exaucer les ultimes prières de la défunte en allant déposer ses cendres à StarStruck Town.
Accompagnés de Sue Ellen's mom, c'est à bord d'un radeau volé et d'un magot dérobé que l'aventure prend forme sur les eaux paisibles de la Sabine, véritable colonne vertébrale de ce roman.
Mais qui dit butin dit convoitise. Et en ce temps, Texas, 1930, elle se manifestait généralement par l'éradication pure et simple de ses détenteurs.
Imaginez désormais une créature mythique, véritable aberration de la nature, à la réputation de n'avoir jamais failli dans son job, la traque, assortie dans la foulée d'un homicide savamment mis en scène. Skunk, tel est son nom. Sue Ellen, Jinx et Terry ses nouvelles proies.

Mais qu'il est bon ce nouveau Lansdale. Je sais, on frôle le pléonasme au vu du CV du bonhomme.
Bien plus qu'un récit initiatique, c'est à une aventure hors norme que le romancier vous convie. De celle qui vous marque durablement.
Véritable ode à l'amitié et à l'innocence perdue, Les Enfants de L'eau Noire s'affirme également comme un thriller haletant entre deux respirations un peu moins suffocantes.
La Sabine en toile de fond et ses riverains originaux, tous plus barrés les uns que les autres.
Autant de dangers potentiels venant s'agglomérer à l'épineux problème Skunk.
Le cadre séduit, les loisirs proposés - essentiellement de la survie - peinent beaucoup plus à convaincre, bizarrement.
Un p'tit côté Délivrance ultra plaisant dans ce nature movie à la plume envoûtante.
Vous pouvez y aller les yeux fermés, Lansdale prouve une fois de plus qu'il est un conteur hors norme.

4.5/5
Commenter  J’apprécie          575
Dans un Texas au racisme confédéré encore tenace, où les hommes sont des brutes alcooliques et les femmes des victimes soumises, 3 ados intrépides s'embarquent sur un radeau de fortune afin de mener à bien la mission qu'ils se sont octroyé, conduire les cendres de leur meilleure amie, dont le corps ligoté a été récemment retiré des eaux profondes du fleuve qu'ils devront affronter, jusqu'à son rêve...Hollywood. S'étant emparé pour leur périple du magot d'un hold-up, ils se verront confronté aux dangers d'une rivière déchainée, à la poursuite d'un shérif avide et surtout à la traque d'un tueur sanguinaire.

Épopée racontée par l'un des membres du trio, ce livre tient en haleine jusqu'aux dernière pages. Un suspens haletant, dans un Texas ou l'auteur exprime la sauvagerie de la nature comme celle des hommes. Embarquez sur ce radeau de fortune pour une folle aventure.
Un récit parfois violent mais où l'humour, distillé avec intelligence, n'est pas absent.
Je ne connaissais pas Lansdale. Quelle découverte !
Je pense que Sue Helen, Jinx et Terry hanteront longtemps ma mémoire de lecteur...

Amateurs de sensations fortes, précipitez vous sur cette lecture, vous ne le regretterez pas.
Commenter  J’apprécie          520
Wouah!! Je ne m'attendais pas du tout à être emportée comme les personnages dans les remous et les tourbillons dangereux de la Sabine. Je ne savais pas non plus que mon prénom était donné à ce fleuve coulant entre le Texas et la Louisiane. Il paraît que c'est parce qu'il est bordé en aval de genèvriers, sabinas en espagnol . Je me suis renseignée...

Au début du récit, dans les années 30, on a l'impression d'être à mi-chemin entre " Les aventures de Tom Sawyer", pour cette existence au bord d'un fleuve et " Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur" pour la verve ironique dont fait preuve la jeune narratrice. Sa vie, entre un "père" alcoolique et une mère battue qui a démissionné n'a pourtant rien de gai...

Puis l'histoire s'emballe , jugez plutôt : Sue Ellen, qui raconte, et ses amis, Terry, un bel adolescent homosexuel et Jinx, noire en proie au racisme ambiant, vont devoir fuir des adversaires redoutables, en barque, sur la Sabine. Pourquoi? Je vous laisse le découvrir car ce serait dommage d'en dire plus...

Sachez en tout cas que vous rencontrerez avec ces jeunes en rupture familiale et sociale des serpents, un prédicateur, un fou des bois sanguinaire, une vieille sorcière, des seaux à ne pas perdre, des buissons de ronces mortifères, bref naviguez sur la Sabine mais attention , vous n'êtes pas au bout de vos surprises, coeurs sensibles s'abstenir...

Je n'ai pas été étonnée de lire ensuite que cet auteur s'était d'abord fait connaître dans le genre de l'horreur . J'ai adoré cette plongée dans les eaux tumultueuses d'un thriller captivant! Un auteur vers lequel je reviendrai!


Commenter  J’apprécie          435
Même si j'ai un faible pour la désinvolture cool et les dialogues qui balancent des romans mettant en scène le duo Collins et Pine, j'apprécie aussi lorsque Lansdale opte pour une autre tonalité. « Les enfants de l'eau noire » est dans la lignée des « marécages », roman que j'avais beaucoup aimé. Encore une fois, j'ai passé un très bon moment de lecture. Même si « les enfants de l'eau noire » n'est pas d'une grande originalité, il bénéficie du talent de conteur de l'auteur. Indéniablement, Joe Lansdale est un page-turner, une fois commencé, le bouquin est difficile à lâcher et les pages tournent toutes seules.

Quand on connait Lansdale, ce roman ne surprend guère. On y retrouve ses thèmes de prédilection ainsi que des motifs récurrents et un contexte qu'il a déjà exploré. Mais, comme il le fait bien, ça glisse tout seul et ce sentiment de confort est plutôt agréable.
Lansdale sait donner vie à des personnages forts et attachants. « Les enfants de l'eau noire » le confirme largement. le groupe de jeunes héros est très bon, Sue Ellen, Jinx et Terry forment un trio équilibré et attachant. Les personnages secondaires sont toujours parfaitement brossés et forment une galerie pittoresque. Mais le meilleur protagoniste du roman est incontestablement Skunk. Quel personnage ! J'ai adoré la façon dont Lansdale l'a caractérisé, en lui donnant un air de croquemitaine de légende. A ce titre, en faire un personnage muet était une excellente idée. Tout comme le fait que ses apparitions soient rares. Je trouve que ça permet au récit d'arborer une légère touche quasi-fantastique qui amplifie l'atmosphère inquiétante et mystérieuse.
Lansdale connait bien son Texas natal. Ici, il emmène le lecteur sur la Sabine et fait quasiment du paysage un personnage à part entière. le récit est très dépaysant grâce à la peinture immersive de ces lieux moites, sauvages et oppressants.

L'intrigue n'est pas vraiment le point fort du roman. « Les enfants de l'eau noire » est finalement simplement une course-poursuite agrémentée d'éléments mystérieux. Il faut reconnaitre que la tension et le suspense sont bien présents, le récit est vraiment prenant mais c'est plutôt dû au talent de conteur de l'auteur qu'à l'histoire en elle-même. L'aspect policier, avec les questions autour de la mort de Mae Linn, n'est pas très intéressant et un brin convenu. En revanche, l'aspect historique du roman est vraiment une réussite. Cet aspect n'est qu'un fond mais imprègne tout le récit. La peinture sociale du Texas rural des années 30 confère au roman une véracité saisissante. Ainsi, en filigrane, à l'arrière-plan de l'échappée des héros, apparait le contexte de la grande dépression ainsi que le thème des rapports entre noirs et blancs.

Malgré une intrigue pas totalement convaincante, je ne peux que conseiller ce roman aux amateurs de Lansdale, et aux autres. le bonhomme s'y entend pour installer une ambiance, saisir son lecteur et ne plus le lâcher. Et puis, s'il suffisait d'une raison pour lire « les enfants de l'eau noire », c'est Skunk. Je vous jure que c'est un sacré personnage.

Commenter  J’apprécie          350
Texas, années 30. On est au pays de la crise, de la grande misère sociale et de la ségrégation. La jolie fille du coin est retrouvée noyée, son corps ligoté et lesté ; le policier local ne veut pas d'ennuis, le cadavre est balancé dans un cercueil et enterré aussitôt. Mais cette ado avait trois amis (la narratrice, une Noire et un gay, pour faire inclusif), qui décident de réaliser son rêve californien... en convoyant ses cendres jusqu'à Hollywood.
Comment le corps est incinéré, comment ils trouvent de l'argent, comment ils s'organisent pour descendre le fleuve en radeau, ça occupe tout le début du livre.
Et c'est long.
Il faut arriver à la moitié pour qu'on commence à s'attacher aux personnages et à suivre leurs aventures avec davantage d'intérêt.
Parce qu'en effet, il y aura des aventures, plus ou moins improbables, plus ou moins bien boutiquées.
Ça se lit sans déplaisir, mais c'est pas ouf non plus.
Traduction de Bernard Blanc.
Challenge Solidaire 2023
Challenge USA : un livre, un État (Texas)
Challenge gourmand (Éclair : Un orage dans le récit)
Commenter  J’apprécie          2714
En Résumé : J'ai passé un moment de lecture assez sympathique avec ce roman qui nous plonge dans une histoire aux sud des États-Unis, post krash, en pleine dépression des années 30 qui se replie sur elle-même, où les minorités sont encore rejetés et haïs. Une histoire sombre, et plutôt efficace qui se laisse lire et dont on tourne les pages assez facilement pour en apprendre plus. Mais voilà j'avoue que j'attendais plus de ce récit, principalement devant tous les axes de développement qu'il y avait que ce soit sur l'époque, le racisme, le rejet, la violence ou encore la pauvreté qui, sans dire que l'auteur ne les développe pas, me paraissent ne rester qu'en surface à chaque fois. Les USA développées dans le fond se révèlent en tout cas intéressantes, offrant un background dense et sombre, qui se marie bien avec ce récit en forme de conte qui nous est présenté. Concernant les personnages, ils se révèlent intéressants à découvrir, l'auteur proposant un panel de personnages complexes, avec leurs forces et leurs faiblesses, même si certains auraient peut-être mérité plus comme le Prêcheur ou Skunk. La plume de l'auteur se révèle simple, efficace, collant au plus près des personnages et de l'époque. Au final un récit pas mauvais, divertissant, mais qui, pour moi, aurait pu proposer quelque chose de plus profond. Je lirai en tout cas d'autres écrits de l'auteur pour me faire un autre avis, car il y a du potentiel rien que dans l'ambiance et le style.


Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
Commenter  J’apprécie          190
Lu sur conseil de Tostaky61. Pourquoi l'eau noire ? C'est le fleuve sur lequel naviguent nos héros dans le but de déposer les cendres de leur amie à Hollywood. Car May Lynn, avant de se faire assassinée, se voyait déjà star. Une épopée qui ne sera pas de tout repos pour nos trois ados de milieu défavorisé : la narratrice, une fille de couleur et un homosexuel qui, grâce au journal intime de la morte, ont déterré un paquet de fric. L'histoire se passe en 1930 au Texas, donc bonjour la tolérance ! Ils sont poursuivis par un flic véreux, un père pédophile et surtout le sanguinolent Skunk. Un bon thriller, ambiance glauque, à la lecture aisée et prenante malgré un style (ou traduction) quelquefois limite.


Commenter  J’apprécie          180




Lecteurs (234) Voir plus



Quiz Voir plus

Titres de la série 'Hap Collins & Leonard Pine' de Joe R. Lansdale

le 1e, Savage Season (1990), est paru en France en 2014 sous le titre :

Les Mécanos de la Lune
Les Mécanos de Vénus
Les Mécanos d'Uranus
Les Mécanos de la Terre

8 questions
28 lecteurs ont répondu
Thème : Joe R. LansdaleCréer un quiz sur ce livre

{* *}