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Citations sur Stockholm Noir, tome 1 : L'argent facile (12)

Mentalement: ta douleur augmente avec la peur et s'envole avec l'agressivité.
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C’était un maître dans l’art d’inspirer aux gens l’impression d’être accueillis chaleureusement, bien qu’il ne se souvienne pas du tout d’eux, ou qu’il ne sache pas le moins du monde qui ils étaient. Certains appelaient ça de l’hypocrisie. JW appelait ça le sens des affaires.
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Les amis au trou, c’est pas comme les amis dans la vie. Il y a d’autres lois. Une hiérarchie structurée par la force. Le temps passé derrière les barreaux compte. Le nombre de séjours en taule compte. Les cigarettes comptent, l’herbe compte un peu plus. Les services rendus tissent des relations.
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Tu sais, la pâte a que des avantages par rapport à la poudre. C’est comme une sorte de produit intermédiaire, pas fini. On atterrit plus haut dans l’échelle. Plus obligé de dealer dans la rue. J’ai pas raison ? Tu fais des affaires avec des gens chic. Avec des gars qu’ont pas la police au cul chaque fois qu’ils font un pas. En plus, c’est beaucoup plus facile à transporter. Pas de poussière. Ça se cache plus facilement.
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Jorge Salinas Barrio avait vite appris les règles du jeu. Numero uno : la fermer. Pour être précis, cette règle impliquait cinq principes. Ne jamais contredire. Ne jamais rendre un regard. Rester tranquillement à sa place. Ne jamais balancer. Pour finir, tout prendre dans le cul sans broncher – sans chialer. Au sens propre.
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C’est pas évident d’expliquer exactement les choses pendant un interrogatoire. C’est un malentendu. Les policiers me mettaient la pression. Je savais plus quoi faire. J’ai sûrement dit ça juste pour pouvoir m’en aller.
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Ils croyaient qu’ils pouvaient se servir d’elle à leur guise. Mais c’était elle qui se servait d’eux. Cette manière de penser la protégeait. Elle déterminait elle-même ce qu’elle faisait, ce qu’elle ressentait. Au grand jour, c’étaient des hommes riches et puissants, de ceux qui ont réussi. Leurs noms s’affichaient à la une des suppléments économiques, dans les dépêches boursières, et aux premières places de la liste de l’impôt sur la fortune. En réalité, ils n’étaient qu’un ramassis d’irrémédiables et pathétiques perdants. Des hommes à qui il manquait quelque chose. Qui avaient un besoin tangible d’elle.
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Madonna à fond dans les oreilles. C’était sa façon d’oublier : courir en écoutant de la musique, et sentir les tensions s’envoler. Qu’elle brûle de la graisse en même temps était bien sûr un effet secondaire formidable.
Elle se laissait porter par le rythme. Courait presque en mesure. Levait le bras gauche pour jeter un œil sur son temps intermédiaire. Chaque fois, elle tentait de battre son record. Retenait le temps effectué pour le noter plus tard, avec l’obsession d’un coureur professionnel.
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La haine restait.
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J.W. détestait les gens qui marchaient en chaussettes. Pis, en chaussettes trouées. Pour lui, la solution était simple: une balle dans la nuque. Les orteils nus le dégoûtaient. Si typiquement suédois. Lourd. Un authentique signe de médiocrité. Synthèse des règles du monde des chaussettes: garder ses chaussures, ne jamais porter de chaussettes en laine, et faire attention à ce qu'il n'y ait jamais d'espace entre le pantalon et les chaussettes! L couleur, noir, ou peut-être des chaussettes bien criardes: pour contraster avec un style plutôt sobre. Par sécurité, J.W. portait des chaussettes montantes. Noires, Burlington, toujours! Sa devise: si toutes les chaussettes sont pareilles, elles sont beaucoup plus faciles à trier après le lavage.
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