Non seulement l'individu ne sort pas de son monde, mais il y fait entrer tout ce qu'il peut, par traduction linguistique, codage informatique, conversion digitale. (...) L'androïde, c'est celui qui subordonne toutes ses perceptions aux arborescences de son programme. Son cerveau est devenu tête de lecture.
La SF peine à créer des personnages singuliers comme en produit la littérature classique. On ne rencontre ni Achille, ni Lancelot, ni Mrs Dalloway. Les personnages de SF sont souvent des individus quelconques, stéréotypes ou prototypes faiblement individualisés (...).