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Critique de bdelhausse


C'est le tome qui m'a semblé le plus noir de la tétralogie du Combat ordinaire.

Planter des clous... c'est pour cela que Marco est né à deux pas des chantier navals. Parce que son père devait trouver du boulot. Planter des clous, cela évoque aussi le cercueil que l'on ferme. Comme les chantiers navals qui sont effacés de la carte. Alors Marco fait... des photos, arme bien dérisoire, et se débat avec l'éducation de Maude et avec son couple. Ses démons intérieurs sont toujours là, bien sûr. On ne change pas une équipe qui gagne. Puis, le vieux monsieur ancien d'Algérie meurt aussi... ce dont sa propre fille se fout complètement. Pendant ce temps, la mère de Marco peint ses volets en orange, couleur interdite en bord de mer, parce que c'est la couleur qui fera le plus bisquer la mairie...

On le voit, Larcenet nous (dé)peint la vie dans ce qu'elle a de grandiose, de touchant, de dérisoire, de futile, mais de beau et de poignant. Néanmoins, j'ai trouvé le tome amer et désespéré, mais j'ai adoré.
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