On est sans doute dans le
Larcenet le plus autobiographique qu'on ait pu lire jusqu'ici!
49 ans, deux enfants, une femme vétérinaire bien dans ses baskets malgré l'énooorme charge mentale qui lui échoit, et le syndrome de la page blanche après des années de succès, le tout mâtiné de troubles bipolaires: voilà le cadre installé.
Larcenet joue sur l'exagération et la mégalomanie pour partager avec nous et avec humour (noir) ces journées de désoeuvrement assis devant sa planche de dessin; il en ressort des rencontres avec de Vinci et Cézanne et des idées du siècle totalement débridées provoquées par l'ingurgitation régulière de la pharmacie complète de la salle de bain.
C'est drôle, c'est noir, c'est parfois désespéré et rempli d'amour pour sa famille, mais c'est surtout du
Larcenet pur et dure. En fait, c'est un comme si il y avait mis toutes ses personnalités d'auteur de BD.
Et alors, il y aurait une suite? Chouette!
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