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Brice Forrestier est un humoriste, de ceux qui jouent avec les mots et décortiquent les situations du quotidien pour en montrer leur vanité. Entre deux tournées, on lui annonce qu'il n'en a plus qu'à que pour quelques mois à vivre. Nous allons donc l'accompagner dans son dernier voyage, auprès de ses proches, se retournant sur son passé pour, au final, donner un dernier spectacle pour le meilleur des publics : ses amis et ses proches.
En presque 250 pages, cette bande dessinée a su me toucher sur le parcours de ce cynique qui se dévoile et s'offre aux autres (mais aussi à lui-même …) avant de disparaître.
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Il fallait sans doute le faire et c'était un pari sans doute difficile : comment mettre en scène les derniers moments d'un célèbre humoriste atteint d'un cancer incurable ? Devant l'inéluctable, chacun réagit différemment et les rapports avec les autres s'en trouvent totalement modifiés. On se rend compte des choses qu'on n'a pas faites, des choses qu'on aurait aimé encore faire et qu'on repousse toujours au lendemain. Puis un jour, arrive la terrible nouvelle et cela ne nous laisse que peu de temps.

Le personnage de Brice est réellement touchant car plus vrai que nature. Il est certes narcissique mais c'est également un séducteur qui trouve toujours le bon mot pour épater son entourage. Cette oeuvre est une sorte de one man show d'un genre particulier qui nous laissera un goût de mélancolie. En même temps, c'est également une leçon de vie. Les auteurs ont sû allier un sujet difficile et douloureux à un ton humoristique d'une grande finesse. Oui, il fallait le faire !
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« L'accablante apathie des dimanches à rosbif » : voilà un titre qui n'est pas vraiment alléchant, mais qui est suffisamment intriguant pour qu'on ait envie de savoir de quoi ça parle. Et, le moins que l'on puisse dire est que pour son premier album, Gilles Larher a choisit de s'attaquer à un thème difficile à aborder : les derniers instants d'un malade en phase terminale !

Si Charles Masson avait déjà parlé de son quotidien en compagnie de ses gens que la maladie emporte dans « Bonne santé », Gilles Larher nous invite à en prendre un par la main et à l'accompagner durant les derniers mois de sa vie. Suivre pendant près de 250 pages une personne atteinte du cancer n'a rien de réjouissant, mais en choisissant un comique comme personnage central, Gilles Larher va parvenir à prendre le lecteur à contre-pied de manière assez magistrale. Il parvient ainsi à combiner un ton humoristique à un sujet extrêmement douloureux et dose les deux tellement savamment que le lecteur ne sait parfois plus s'il doit rire ou pleurer. Dans le doute, j'avoue avoir souvent combiné les deux, chose qui ne m'était jamais arrivée en lisant une bande dessinée.

Brice Fourrastier, celui que l'on va enterrer, est une bête de scène, mais également un séducteur invétéré. Après un début d'album qui me laissa légèrement dubitatif le pouvoir de séduction opéra. Il ne fallu dès lors plus que quelques pages pour que je m'accroche à lui et l'accompagne corps et âme dans cette tournée d'adieu qui l'emmène inéluctablement vers sa dernière révérence. Une ultime tranche de cette vie abruptement écourtée, dont il profite pour informer ses proches et leur faire ses adieux, moi inclus !

Pour un premier album, l'écriture, principalement sous forme de monologue est d'une maestria incroyable. Gilles Larher parvient à mélanger un humour d'une grande finesse qui m'a continuellement fait éclater de rire à des émotions profondes qui m'ont trop souvent fait fondre en larmes.

Dans ces moments où l'on évite d'arborer trop de couleurs, le graphisme noir et blanc de Sébastien Vassant fait également des merveilles et accompagne avec pudeur cette véritable montagne russe de sentiments qui m'aura bouleversé au-delà d'une fin aussi magistrale que le reste de ce chef-d'oeuvre. Un one-shot plein d'humour et de finesse qui donne tant de sens à la vie.

« L'accablante apathie des dimanches à rosbif » est ma plus grosse claque depuis la lecture de « Maus: Un survivant raconte » ! J'ai relâché cette oeuvre totalement vidé. Vidé d'avoir accompagné un mort en sursis durant ses derniers instants, d'avoir pleuré la mort d'un type que je ne connaissais n'y d'Eve ni d'Adam, un type sympa avec qui j'ai passé de bons moments et bien rigolé et qui m'a abandonné plein de désarroi au moment de tourner la dernière page.

Salut Brice, ravi de t'avoir connu !
Lien : http://brusselsboy.wordpress..
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(...)
En combinant un ton humoristique à un sujet extrêmement douloureux, l'auteur évite de tomber dans l'écueil du pathétique. Cette dérision permet de faire passer la pilule et le décalage entre le comique de situation employé et la gravité du thème fonctionne à merveille. Même si la narration très bavarde de certains passages et la qualité des extraits de sketches de Brice Fourrastier peuvent rebuter, pour un premier album, l'écriture, principalement sous forme de monologue, est d'une maestria incroyable. Gilles Larher parvient à mélanger un humour d'une grande finesse qui incite au rire et des émotions profondes liées à cette acceptation progressive de la mort, qui ne manqueront pas de faire fondre les plus sensibles en larmes.
(...)
Lien : http://blogkbd.wordpress.com..
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(...)Mais alors pourquoi ce rejet ? J'avoue être dubitatif vis-à-vis de cette question. Une identification au personnage ? Pourtant nous n'avons rien en commun. Aurais-je sans le savoir pris sa place en me confrontant via les planches de l'album à la mort ? La regardant dans les yeux avec la sensation qu'elle a déjà gagné ? Un début d'explication peut-être. Ou alors c'est le cheminement du personnage : d'un côté, Brice veut rester ce qu'il est jusqu'au bout pour le public et pour ses proches ; de l'autre, sa situation est telle qu'il laisse poindre les larmes sous son maquillage de clown et se dévoile peu à peu jusqu'à la chute de la carapace du dandy. Oui, l'Accablante Apathie des dimanches à rosbif raconte cela : la rencontre entre le sourire de l'artiste et la détresse de l'humain et surtout comment il en arrive à lancer cet ultime adieu en forme de pied de nez chargé d'amour et de tendresse à tous ceux qui l'ont aimé. Bouleversant.(...)
Lien : http://www.iddbd.com/2011/04..
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Comique de métier, Brice FOURRASTIER vient à peine de fêter ses 40 ans lorsqu'il apprend qu'il n'en a plus que pour " trois mois, peut-être six " à vivre.
Passé le choc de la nouvelle, Brice se met alors en devoir de gravir minutieusement son petit escalier... chaque marche représentant un de ses proches à informer du diagnostic.
Brice cherche à relativiser la situation, aussi dure soit-elle à encaisser, en organisant son dernier spectacle. Il tirera sa révérence devant ses proches, ce qui l'aidera également à mettre en mots ses peurs, son incompréhension et à accepter lentement qu'il doit s'éteindre.
Lien : http://chezmo.wordpress.com/..
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Une BD qui raconte les dernières semaines de la vie d'un humoriste. Brice Fourrastier est un humoriste à succès qui fait sa tournée lorsqu'il apprend qu'il souffre d'un cancer et qu'il ne lui reste plus que quelques mois à vivre. Il décide d'écrire un dernier spectacle dans lequel il va mettre en scène sa fin de vie. le dernier spectacle !
On n'échappe pas à la mégalomanie artistique de celui-là. Ces questions existentielles, ses histoires de fesses et le coeur du sujet le vécu de la maladie et les angoisses de mort qui l'accompagne.
Le dessin est en noir et blanc, l'ambiance est assez sombre malgré le ton léger utilisé pour traiter la question de la mort. Cette histoire vient interroger sur le sens des choses, ce que l'on choisit ou non de faire de cette vie.
J'ai été attirée par le titre, qui m'a fait penser à mes dimanches rosbif ! Mais mon engouement s'est arrêté là. Je n'ai pas aimé cette lecture que j'ai trouvé ennuyante, et pour le coup accablante d'ennui.
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Tu parle d'un titre, le livre qu'il aurait voulu écrire, mais bon Brice ne sera pas auteur c'est un show-man, un comique, un clown noir qui va mourir...
Bon la vous me direz c'est pas vraiment une lecture ni de fin d'année ni de début.. quoi que 2015 avec sa noirceur relativise les drames...
Bon pour moi cette bd a été un crochet au foie qui m'a coupé le souffle, que d'émotions et Brice qui nous dit comment profiter de la vie avec poésie et délicatesse, on est de l'autre coté du miroir, derrière le masque du clown noir.... Superbe
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EXTRAIT "C'est un thème fort que nous propose Gilles Larher sous l'appellation déprimante qu'il a prit comme titre: la mort. Celle qui est planifiée, prévue. le compte à rebours final qui s'enclenche. Alors certes, la vie est une maladie mortelle qu'on attrape à la naissance, mais globalement, on n'a jamais conscience du temps qu'il nous reste. Brice Fourrastier, lui, si. Alors il commence par déprimer, envisager le suicide, n'importe quoi. Et puis il se prépare, travaille sa dernière sortie, comme artiste, comme homme. Il se prend même à quelques sentiments amoureux. C'est juste sublime. J'ai fais une pause, une ligne au dessus. J'ai pris le livre, je l'ai feuilleté. Je suis revenu à un passage qui m'a accroché, qui m'a redonné envie de lire un peu... Et j'ai lu, jusqu'à la fin."
Lien : http://www.chroniquesdelinvi..
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[...]Jamais pathétique, l'album dérive entre scènes de spectacle et vie quotidienne d'un gars normal qui va juste vivre du mieux qu'il peut le temps qu'il lui reste.[...]
Lien : http://www.readingintherain...
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