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Critique de Isacom
Le titre est très drôle, et la couverture (de Fred Sochard) rigolote elle aussi.
Pourtant, j'ai envie de dire que ce livre est desservi par son titre et sa couverture.
Je m'explique : vous le voyez en librairie, titre et couverture, hop vous vous dites "C'est un truc militant féministe".
Clairement, ça peut en rebuter certain·es (comme mon point médian, ah ah).
Alors que Rage against the machisme, en fait, c'est bien plus que juste un truc militant.
Bon, j'imagine que "Histoire des luttes pour les droits des femmes du 18è siècle à nos jours" aurait été un titre moins vendeur. Pourtant, l'ouvrage est rédigé par une historienne spécialiste des révolutions au 19ème siècle, et c'est bourré de références, de chiffres, de dates et de sources. A la fin, vous trouverez une vingtaine de pages de chronologie et de bibliographie. C'est un travail universitaire de qualité. Moi qui me croyais plutôt bien informée sur la question (j'ai eu, entre autres, le plaisir d'assister à une intervention de Fanny Gallot), j'y ai découvert une somme de connaissances, de noms et d'exemples tirés de l'oubli.
Vous apprendrez comment et pourquoi les femmes ont disparu de l'Histoire, leur rôle dans les révolutions, leur place dans le Code civil, leur combat pour le droit de vote, pour des conditions de travail décentes, pour la libre disposition de leur corps. Beaucoup connaissent Olympe de Gouges et Louise Michel, mais Joséphine Pencalet ? Marguerite Durand ? Pauline Kergomard ?
Bon, décrit comme ça, ça aussi, ça peut en rebuter certain·es.
Faut pas !
Oui, c'est une oeuvre d'historienne, mais l'humour est présent à toutes les pages. La plume est enlevée, les titres de chapitres sont percutants, et vous trouverez même de jolis clins d'oeil dans les culs-de-lampe qui closent les chapitres.
Le livre est également ponctué de punchlines tirées de discours, de pancartes, de graffiti, exemple (Leymah Gbowee, prix Nobel de la paix 2011) : "Il est temps que les femmes arrêtent d'être aimablement énervées."
A mettre entre toutes les mains - notamment celles des jeunes, filles et garçons.
Pourtant, j'ai envie de dire que ce livre est desservi par son titre et sa couverture.
Je m'explique : vous le voyez en librairie, titre et couverture, hop vous vous dites "C'est un truc militant féministe".
Clairement, ça peut en rebuter certain·es (comme mon point médian, ah ah).
Alors que Rage against the machisme, en fait, c'est bien plus que juste un truc militant.
Bon, j'imagine que "Histoire des luttes pour les droits des femmes du 18è siècle à nos jours" aurait été un titre moins vendeur. Pourtant, l'ouvrage est rédigé par une historienne spécialiste des révolutions au 19ème siècle, et c'est bourré de références, de chiffres, de dates et de sources. A la fin, vous trouverez une vingtaine de pages de chronologie et de bibliographie. C'est un travail universitaire de qualité. Moi qui me croyais plutôt bien informée sur la question (j'ai eu, entre autres, le plaisir d'assister à une intervention de Fanny Gallot), j'y ai découvert une somme de connaissances, de noms et d'exemples tirés de l'oubli.
Vous apprendrez comment et pourquoi les femmes ont disparu de l'Histoire, leur rôle dans les révolutions, leur place dans le Code civil, leur combat pour le droit de vote, pour des conditions de travail décentes, pour la libre disposition de leur corps. Beaucoup connaissent Olympe de Gouges et Louise Michel, mais Joséphine Pencalet ? Marguerite Durand ? Pauline Kergomard ?
Bon, décrit comme ça, ça aussi, ça peut en rebuter certain·es.
Faut pas !
Oui, c'est une oeuvre d'historienne, mais l'humour est présent à toutes les pages. La plume est enlevée, les titres de chapitres sont percutants, et vous trouverez même de jolis clins d'oeil dans les culs-de-lampe qui closent les chapitres.
Le livre est également ponctué de punchlines tirées de discours, de pancartes, de graffiti, exemple (Leymah Gbowee, prix Nobel de la paix 2011) : "Il est temps que les femmes arrêtent d'être aimablement énervées."
A mettre entre toutes les mains - notamment celles des jeunes, filles et garçons.
