L'enfant de la Seine

Car un livre ne se choisit pas à la légère, ce n'est pas un bibelot qu'on achète à la volée.

Le fil de mon récit est un regard sur notre société. Nos deux héros , Giovanni et Hannele sont des figures sur la société actuelle. Une société trop hiérarchisée, où des exclusions se créent.

Ce que l’on fait ne détermine pas toujours ce que nous sommes.

« Je ne perds jamais. Soit je gagne, soit j’apprends. »
Nelson Mandela

Emue par son geste, elle le regarda et elle lui avoua ce qu’elle pensait, ce qu’ils pensaient tous les deux, mais qu’ils se contentaient seulement de se montrer par des actions et non pas par des paroles.

S’éloigner de l’amour permettait de le retrouver sous un meilleur jour.
Comme le soleil qui se couche sur la mer, pour mieux le retrouver le lendemain.
Ce n’était qu’un au revoir.
Le fait de gagner de l’argent le rassurait. Il ne voulait dépendre de personne.

Je pense que pour changer le monde, nul n’a besoin de se sentir tout puissant et intouchable car nous sommes tous à la même hauteur. Personne n’a d’échasses qui lui permettent de marcher au-dessus des autres.

Il la fit languir de plaisir en reparcourant son corps de baisers et de caresse. Arrivé à sa bouche, il l’embrassa et la regarda dans les yeux. Il la pénétra en douceur, puis plus vite. Hannele enroula ses jambes autour de son corps. Une goutte de sueur apparut sur le front de Giovanni. Leurs souffles s’accélérèrent et Giovanni se laissa tomber aux côtés de sa jeune amante. Elle s’allongea contre lui et lui caressa les cheveux.
Heureux et apaisés.

Finalement, Giovanni était comme tous ces écrivains, poètes, chanteurs et comédiens au Moulin Rouge par exemple. Jeune artiste qui a peur et s’obstine à ne pas voir son talent. Il n’avait plus le choix : celui-ci lui faisait face. Il devait tenter sa chance.
Et ne pas revenir en arrière.

Il acheta un livre, qu’il enveloppa dans un joli papier cadeau pour Hannele. Il savait qu’elle adorait lire. Il fallait juste trouver le bon, celui qui captiverait son attention.
Car un livre ne se choisit pas à la légère, ce n’est pas un bibelot qu’on achète à la volée.