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Critique de Nastie92


Lors de la dernière opération masse critique, j'ai cherché, comme je le fais toujours, à en savoir plus sur les titres que j'avais mis sur ma liste avant de faire mon choix définitif... et de croiser les doigts en espérant être choisie.
Je profite de ces mots pour remercier Babelio qui à travers ces opérations formidables nous gâte, nous lecteurs-dévoreurs-avides de découvertes, et les éditions Sonatine qui m'ont fait parvenir ce livre.
Je disais donc que j'avais mené quelques petites recherches, et là je tombe sur Joyce Carol Oates. La grande, la fantastique, l'admirable Joyce Carol Oates, pour laquelle je peste chaque année lorsque tombe l'attribution du Nobel de littérature... à un autre qu'elle. Grrr !
Joyce Carol Oates, donc, a paraît-il dit à propos de ce roman : "Encore un de ces livres dont « on ne peut s'empêcher de tourner les pages, jusqu'à une incroyable conclusion » ? Eh bien, pour une fois, figurez-vous que c'est vrai !"
Il n'en faut pas plus pour me décider : si Joyce Carol Oates le dit, je dois lire ce livre.
À la loterie Babelio, j'ai eu de la chance : je reçois La chambre d'ami.
Cette chambre d'ami, je m'en régalais à m'avance. Je pensais m'y installer pour vivre des aventures trépidantes, passer des heures en compagnie de personnages passionnants, découvrir un suspense insoutenable, et bien d'autres choses encore.
Et hop, je me lance.
Le début n'est pas désagréable du tout. Rien d'exceptionnel, mais plaisant à lire. Une bonne introduction.
Qui dure un peu.
Qui dure longtemps.
Qui dure très longtemps.
Et là, je commence à me demander s'il va se passer quelque chose, si l'histoire va débuter. Je commence à m'ennuyer dans cette chambre d'ami dont j'ai fait le tour depuis un moment.
Et puis, finalement, ça y est, ça démarre !
Le hic, c'est que je n'accroche pas. Trop d'invraisemblances font que je ne rentre pas dans l'histoire, qu'elle se déroule en quelque sorte sans moi, que je reste à côté et la regarde passivement. Sans réactions, sans émotions.
Et ce, jusqu'à la fin.
Que me reste-t-il alors ? Pas grand-chose.
Un livre qui se lit vite mais qui s'oublie tout aussi rapidement.
Et une question à laquelle je ne trouve pas de réponse, ou plutôt, deux questions : Joyce Carol Oates a-t-elle vraiment aimé ce roman ? Et si oui, que lui a-t-elle trouvé que je n'ai pas su dénicher ?
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