AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Chevauche-Brumes (23)

Le cadavre de l’arachnide gisait toujours en contrebas, trois de ses pattes sectionnées. Cela avait suffi à la faire dégringoler à bas des fortifications, mais elle était trop lourde pour être traînée jusqu’aux bûchers. Varago se remit de sa surprise et interrogea son camarade.
-Ça te dérange pas de passer tes soirées au-dessus de ce machin ?
-Bah…, philosopha Barbelin. En fait, ça m’arrange.
-Tu m’expliques ?
-Disons que ce genre de bestioles, personne n’en a jamais vu, et ça fouette sacrément le sang la première fois que tu tombes dessus.
-Pas qu’un peu. Alors, pourquoi tu restes là ?
-Ben, justement. Pour m’habituer à vivre avec des trucs moches.
-L’Esquiche te suffisait pas ?
-Avant si, mais maintenant qu’il s’est barré, faut que je le remplace.
Commenter  J’apprécie          190
J’ai compris que s’élever au-dessus des siens ne se fait pas par l’exercice du pouvoir et l’usage de la violence, mais en apprenant à aimer les vicissitudes de son destin. Vous autres, fils des batailles, partez au combat en craignant d’être tués, blessés, perdus. Nous, femmes de Longemar, risquons la capture, la souillure, le rejet, le mépris de ceux qui pensent que le combat n’est qu’une affaire de muscles. Mais nous agissons de la sorte parce que nous voulons assumer les mêmes responsabilités que les vôtres et, de ce fait, obtenir les mêmes droits et la même reconnaissance. Nous ne voulons pas être celles qui pleurent et qui geignent quand on renverse sur la paille. Nous porterons le fer là où on nous le demandera, avec toute la vigueur nécessaire. Alors ne craignez pas que nous reculions devant quelques flocons de neige et les morsures de blizzard. Nous saurons tenir.
Commenter  J’apprécie          170
La mort est ma compagne de toujours,
Sur les plaines de Tance et à l’assaut des tours,
Sur les champs de bataille survolés de corbeaux,
Parmi les corps lardés et les mailles en lambeaux.

Je vous vois, mes aînées, filles de la guerre,
Nobles centaures bardés sur vos coursiers de fer,
Dans mes songes et aux portes du froid caveau,
Le vent des cavalcades gonflant vos longs manteaux.

Laissez-moi me jeter sur les lances dressées.
Que la gloire me drape dans vos tuniques percées !
A moi, mes sœurs tombées ! Guidez mes horions !
Et que dans mon tabard naissent des constellations.
Commenter  J’apprécie          150
Il n’y a rien à récupérer sur les cadavres de ces peuplades à la con. Pas d’or, pas d’objets de prestige. Pas même une fibule en argent à refourguer à un maquereau. Je préférais combattre à la frontière sud. Les Attenants faisaient au moins l’effort de se fringuer avant de partir au combat.
Commenter  J’apprécie          90
Il était temps. L’ennemi abandonne sa position et se rue sur la nôtre. Pas d’ordres. Juste le son gras d’un cor.
« Regardez les soldats ! Ils chargent comme des brutes, ils crèveront comme des cons ! Serrez vos rangs ! Boucliers en position, lances pointe en avant ! »
Commenter  J’apprécie          90
L’art de la guerre est l’union de la logique, du pari, de la planification.
Commenter  J’apprécie          80
Vous portez une lourde responsabilité, tous les deux. Vous, capitaine, devez me garantir que Crevet ne tombera pas et que ses habitants ne seront pas livrés en pâture aux bêtes de l’ombre. Quant à vous, Ozgar, si vous pouvez mettre un terme à ces horreurs, faites-le et ne vous préoccupez pas des gesticulations politiques et théologiques que cela engendrera, j’en fais mon affaire. Si le mal est aussi virulent que ce qu’en dit votre camarade, s’il menace de nous submerger, alors vous avez le devoir absolu de le combattre et de le vaincre.
Commenter  J’apprécie          80
Ils ont froid, faim, errent en haillons, les pieds torturés dans des chausses de mauvais cuir rongées par les éléments depuis que nos chevaux ont crevé de coliques et d’épuisement. Leurs vêtements sont en loques, et l’on pourrait croire qu’il ne reste rien de leur condition de soldat. Mais ma foi en eux est confirmée par un détail : leurs armes sont parfaitement entretenues.
Commenter  J’apprécie          80
L’art de la guerre est l’union de la logique, du pari, de la planification.
Commenter  J’apprécie          70
Vous oubliez une chose, légionnaire. Vous avez souffert parce que avez perdu ce que l'on vous a accordé à la naissance. Moi, j'ai dû me battre pour obtenir ma place et je dois toujours me battre pour la conserver. Y a-t-il des corps d'armée composés de femmes dans le Bleu-Royaume ? Je ne crois pas.
À partir du moment où j'ai décidé de prendre ce qui me revenait, j'ai accepté de devoir me débattre constamment.
Commenter  J’apprécie          60






    Lecteurs (707) Voir plus



    Quiz Voir plus

    La fantasy pour les nuls

    Tolkien, le seigneur des ....

    anneaux
    agneaux
    mouches

    9 questions
    2497 lecteurs ont répondu
    Thèmes : fantasy , sfff , heroic fantasyCréer un quiz sur ce livre

    {* *}