Les couloirs du métro, les rames du RER et les quais de gare grouillent sans cesse d'une population qui l'indispose. Elle s'y trouve étrangère, agressée. Elle n'en éprouve nulle frayeur. L'ennui et les réflexes d'isolement, ont aboli ses craintes. Elle ne lève plus les yeux, ne sourit plus, ne lit plus, n'écoute plus de musique. Elle se laisse porter par le flot de la marrée humaine s'écoulant de portes coulissantes en barrières sautées à la volée. La foule se meut en une coulée glauque.