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Critique de topocl


Ce livre est d'une lourdeur… tout pèse y 100 tonnes.

Il y a une première partie où Laurence naît dans une famille provinciale, père dominateur, blagues salaces, fulgurances viriles, et mère effacée, chacun·e déçu·e sans le dire car … c'est une fille. de petites phrases en petites brimades, elle intègre sa place de fille, apprend tout ce qu'il faut savoir(tenir sa place , se méfier des garçons…), subit tout ce qu'une fille subit forcément en ce monde (le vieil oncle incestueux), l'avortement clandestin…)

Dans la deuxième partie, mariée, elle accouche d'un petit garçon qui meurt à la naissance d'erreurs médicales accumulées (ce qu'a vécu Camille Laurens mais n'est quand même pas le reflet de l'accouchement moyen, mais il faut dire que la bonne gynécologue a été remplacée au dernier moment par un mauvais gynécologue, par l'intervention du toujours très puissant paternel). Elle est abandonnée à elle-même par tous dans une détresse solitaire, car ça suffit, passons au second enfant.

Dans la troisième partie, elle a une fille, enfin. Et oui, bien sûr inconsciemment(?) cette fille veut remplacer le garçon mort - garçon manqué, donc – joue aux playmobils et devient lesbienne, en profite pour tout expliquer à sa mère la domination masculine et tout et tout…

Ce règlement de compte (avec la famille, les hommes, la société…) est donc une accumulation de clichés, passés à la sauce autofiction, relue à la sauce psychanalyse avec un travail sur les mots et leur rapport au féminin/masculin qui aurait du être intéressant mais qui devient carrément saoulant. le féminisme mérite mieux, un peu de nuance, un peu de gaîté, un peu de douceur, un peu moins de niaiseries.

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