Les valises

out comme Sarah, l'épisode des valises m'a marquée lors de ma visite du camp d'Auschwitz, même si, me concernant, aucun membre de ma famille n'a été envoyé dans des camps de concentration. L'histoire de l'adolescente est vraiment intéressante. Sarah a une relation tendue avec sa mère, et celle-ci ne va pas s'arranger avec l'hospitalisation de cette dernière. Heureusement, la jeune fille peut compter sur son professeur d'histoire et sur un allié qu'elle n'espérait pas en la personne de Jérôme pour trouver les réponses à ses questions, et renouer avec des membres de sa famille.
L'écriture de Sève Laurent-Fajal n'a rien d'exceptionnel, mais le récit étant court, le livre se lit rapidement. le seul point négatif pour moi, c'est la conclusion. Je trouve en effet la fin de l'histoire bâclée. L'auteure aurait pu prendre davantage de temps pour terminer l'ouvrage comme il se doit.
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1982. Sarah part en voyage scolaire à Auschwitz. Au cours de la visite du camp de concentration, elle s'arrête devant une vitrine remplie de valises et de sacs : « Sur la plupart, il y a un nom marqué à la craie. […] Je parcours tous ces noms avec une boule au ventre et de l'eau dans les yeux. Et soudain, je vois ce nom, Levin, ce nom inconnu qui me paraît soudain tellement familier mais je ne sais pas pourquoi. » Bouleversée, Sarah sort en courant. Quand elle rentre chez sa mère, à Orléans, l'adolescente est décidé à poser enfin les questions qui la hantent depuis toujours : qui est son père ? Où est-il, et pourquoi ne l'a-t-elle jamais vu ?

L'avis de Blanche, 12 ans : L'histoire est intéressante et permet d'aborder le thème de la Seconde Guerre mondiale de manière originale. La quête de Sarah se laisse suivre facilement. Toutefois, comme c'est elle qui raconte l'histoire, je trouve que c'est un peu décousu et, par moment, ne correspond pas bien à l'histoire. 

L'avis de la rédaction : Un bon roman, qui se lit facilement. Le personnage de Sarah, dans la quête de ses origines, en même temps que dans ses premiers émois amoureux, est subtil et très attachant.

J'ai bien aimé ce livre pour 3 raisons :

1) On découvre une fille un peu perdue qui cherche ses origines avec l'aide de son ami.
2) On s'attache facilement aux personnages qui sont très touchants car on s'identifie à Sarah qui est seule, sans père.
3) C'est un livre assez instructif car on découvre la vie des juifs pendant la guerre.

Ce livre m'a plu et c'est un livre qui sort de l'ordinaire. On aimerait beaucoup ressembler aux personnages. Ce roman peut nous faire réfléchir sur nos origines et sur la vie des juifs.
Gwenn

Les valises est un roman pour adolescent relatant l'histoire de Sarah qui découvre ses origines en même temps que son premier amour. L'histoire est belle et touchante. Je me suis très vite plongée dans ce roman malgré le fait que je n'ai pas particulièrement apprécié le style d'écriture de l'auteur, que j'ai trouvé un peu simple pour exprimer de telles émotions. J'ai également trouvé les deux "histoires clés" de ce roman (la quête de la vérité sur son père et son histoire d'amour avec Jérôme) étaient parasitées par les trop nombreuses histoires secondaires : la dispute avec sa meilleure amie, sa mère hospitalisée, sa famille d'accueil...
Malgré ces quelques points négatifs ce roman est touchant et permet (je pense) de sensibiliser les adolescents à toutes les horreurs de la seconde guerre mondiale.
La fin est réjouissante mais peut être légèrement bâclée, cependant j'ai apprécié le suspens a la fin du livre.

En 1982, lors d'un voyage scolaire à Auschwitz, Sarah, lycéenne de 15 ans, est troublée par le nom "Levin" qu'elle voit écrit sur une valise de déportés. Vivant seule avec sa mère, elle décide d'en savoir plus sur son père. Mais sa mère, agressée dans la rue, tombe dans le coma. À l'aide de son petit ami et de son prof d'histoire, Sarah parvient à retrouver sa Grand-Mère, puis son père.
Beaucoup trop de thèmes dans ce roman : quête d'identité, seconde guerre mondiale et sort des Juifs, premières relations amoureuses, adolescence ... et parfois des incohérences.

C'est une belle histoire sur la recherche des racines, des origines du personnage principal Sarah.
J'ai lu d'une traite ce livre bouleversant mais j'ai trouvé la fin un peu bâclée. J'aurais apprécié plus d'informations dans l'épilogue sur le devenir de certains personnages et sur l'histoire d'amour avec Jerôme . C'est sans doute mon côté fleur bleue qui s'exprime ;)

Lu en 2018. Un roman jeunesse captivant (conseillé dès la 3e). J'avais été touchée et embarquée par le scénario.
Un récit prégnant sur la quête d'identité, la relation mère-fille, les secrets de famille, l'héritage, le poids de l'inconscient et la découverte de l'amour. Une plume agréable à lire, qui s'adresse certes à un public adolescent mais pourra plaire également aux adultes adeptes du genre.

« Les valises » est un roman de littérature de jeunesse, qui traite de la recherche de ses racines, après un voyage scolaire à Auschwitz bouleversant pour l'héroïne qui ne comprend pas ce qui lui arrive, le tout mêlé à une histoire d'amour adolescente. Je regrette une écriture relâchée, en particulier au début du roman, sans doute pour « faire jeune », mais un niveau de langue ordinaire aurait aussi bien fait fonctionner le récit. Quand on demande aux adolescents de lire pour parfaire orthographe et langue, - au-delà même du plaisir de la lecture-, il est dommage de leur donner à lire des romans (celui-ci a fait partie du Prix des Incorruptibles) qui tombent dans cette « facilité ». Mais une fois passée cette réticence, j'ai trouvé que l'histoire était prenante, et que l'on s'attachait aux personnages. Quant à la fin, on la voit arriver un peu trop facilement.

Ce livre raconte l'histoire de Sarah, une adolescente timide et introvertie qui après une sortie scolaire à Auschwitz va découvrir les secrets qui entourent sa naissance et en parallèle vivre son premier amour.
J'ai bien aimé ce livre car j'ai trouvé qu'il mélangeait très bien le roman historique et le roman d'amour cependant j'ai trouvé la fin trop prévisible.
En commençant le livre je pensais que ce serait un simple roman sur la déportation et la seconde Guerre Mondiale et j'ai été très surprise de découvrir aussi un roman d'amour. J'ai donc trouvé l'histoire très originale et intéressante.
Par contre au début du roman j'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire car j'ai trouvé que le roman mettait trop de temps à commencer.
Au niveau des personnages j'ai beaucoup aimé Camille car je me reconnais en elle mais je n'ai pas trop aimé Sarah que je trouve trop pessimiste.
En lisant ce livre je l'ai trouvé bien écrit et pas du tout compliqué à comprendre, peut être même un peu trop simple....Le suspense n'était pas trop à son comble mais à part le début le rythme global du livre est plutôt intéressant surtout au moment ou Sarah rencontre sa grand-mère. Ce passage et celui des révélations m'a ému et fait réfléchir.
Globalement j'ai bien aimé ce livre même si je ne l'ai pas trouvé particulièrement exceptionnel en raison de certains passages trop longs et de la fin trop prévisible. Ce livre ne m'a donc pas déplu mais il ne m'a pas totalement convaincu non plus.

1982. Sarah, une jeune lycéenne, part visiter Auschwitz avec sa classe. Dans une vitrine, un amoncellement de valises, et notamment l'une d'entre elles avec le nom Levin inscrit, la bouleverse sans qu'elle comprenne pourquoi. Depuis longtemps, Sarah ne parvient plus à communiquer avec sa mère, elle pense que celle-ci lui cache quelque chose, surtout sur son père qu'elle ne connait pas. Elle veut comprendre ! Malheureusement, sa mère est renversée par une voiture et tombe dans le coma. Sarah va devoir chercher ses racines seule ou presque ! Elle est accompagnée dans sa quête par son professeur d'histoire et son petit ami.

Le sujet abordé n'est pas nouveau même s'il est plutôt bien traité. Il est important de continuer à entretenir la mémoire de nos ados… Le personnage de Sarah est intéressant, touchant. On a envie que Sarah retrouve ses origines pour pouvoir avancer. Etre une enfant juive dans les années 80, grandir dans les non-dits, ce n'était pas simple ! Malgré cela, je trouve que ce roman manque de « profondeur », mais c'est sans doute parce que j'ai tendance à le comparer à d'autres que j'ai lus sur le sujet (comme Sobibor de Jean Molla, tellement plus fort !).