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Critique de LoupAlunettes
« Le terme Morphir désigne une certaine classe de héros nordiques, la pus rare. le Morphir se distingue par l'évolution soudaine de son caractère et de ses aptitudes physiques : d'abord peureux et malingre, il se « lève » un beau jour pour devenir un guerrier d'exception. »
Malingre et jeune, Bjorn l'était.
D'ailleurs, Gunnar sa brute de grand frère le lui faisait comprendre en le mettant souvent sur la touche, d'un revers d'épée ou d'un rire bien gras.
Toute la famille se tenait le ventre et les genoux, entassés les uns sur les autres à l'abri des démons neige qui les avaient acculés aux murs de leur maison pour des mois et avaient entièrement recouvert leur vallée Renga, du pays Fizzland.
Ils ne pouvaient résolument pas rester là, à attendre de mourir de froid ou de faim.
Les créatures des neiges forçaient les ouvertures, fauchaient les toits de leurs épées et la famille commençait à enterrer leurs morts à l'intérieur du foyer.
Une échappée par le sol les conduisit dans des réseaux de grottes, les approvisionnant en eau mais les privant de lumière.
Ces enfants de viking en avaient connu de dur mais cette vague d'attaques plus redoutables et cette vie spartiate sous terre commençaient à effilocher l'espoir des beaux jours comme une corde usée. Pourtant, les Dieux du Nord les auront entendu peut-être, des bans providentiels de bons saumons révélèrent très vite une issue logique et possible vers le grand air, de quoi aller chercher de l'aide.
Plongeant vers les profondeurs des eaux froides, les plus jeunes, sans peur, partirent en mission.
C'es le début d'une longue quête insoupçonnée pour Gunnar, Sigrid la rousse, Bjorn et Dizir, ami de la famille. Ils ne reviendront pas tout de suite et les épreuves ne manqueront pas.
Mais Bjorn n'est pas n'importe qui, c'est un Morphir et sa vie sera fabuleuse !
: Les Editions « Rue de Sevres » rééditent cette adaptation en Bande-Dessinée du roman de Thomas Lavachery paru chez L'Ecole des Loisirs.
Et c'est une bonne initiative car si les jeunes lecteurs n'eurent pas l'occasion de découvrir les aventures de ce jeune héros viking chez Casterman, ils auront droit à une seconde chance, avec de toutes nouvelles couvertures flambant neuves.
A la lecture, on le sent, les événements empruntent des petits raccourcis afin de pouvoir couvrir l'ensemble de la quête de Bjorn, de Fizzland jusqu'aux Enfers, sept tomes en tout.
Cela ne gâchera pas le plaisir des lecteurs, le récit recomposé par l'auteur Thomas Lavachery et l'illustrateur Thomas Gilbert arrive à maintenir l'intérêt avec un ensemble dynamique, drôle, épique. Bjorn passe d'un statut de jeune adolescent frêle mais bagarreur au rôle de héros légendaire invincible et responsable.
Gagnant soudainement des prédispositions dans l'art du combat à l'épée, investi de pouvoirs surnaturels comme une sorte de troisième oeil, Bjorn passe le cap de la puberté d'une manière inattendue et extraordinaire, le destinant de fait à une destinée d'exception et s'attirant automatiquement des ennemis maléfiques en réponse avec l'acceptation de son destin de héros.
Si le Grec Ulysse rencontra des épreuves et des peuples extraordinaires sur son chemin de retour, Bjorn se retrouve entraîné dans des rencontres qui l'éloigne d'avantage de sa mission première, le sauvetage de sa famille.Tandis que la vie de Bjorn se déroule page après page, année après année, la famille devra trouver les moyens à sa propre survie, les héros de fait sont multiples. Telle Pénélope reine d'Ithaque, ils devront attendre le retour du héros et aller de l'avant.
A la recherche de l'aide du roi lui-même, Bjorn et sa bande croiseront des dragons volants, adopteront un bébé dragon et subiront la jalousie et le courroux de Dar le fils Loup-Garou du roi, le premier pire ennemi de Bjorn, qui en connaîtra d'autres.
A l'instar de la jeune Eurydice emportée aux Enfers, Bjorn et cie y descendront, comme Orphée le héros grec, récupérer le premier fils du roi emporté par la reine de cette bouche béante enflammée. le cheminement très miné d'épreuves pourra inspirer aux jeunes lecteurs les jeux vidéos de plateaux, un univers, un peuple, un combat final avec le grand méchant. Bref, au fil des quatre BD disponibles, de l'action, de l'amour-il y en a, la jolie Sigrid est tout feu tout flamme en amour et sur le champs de bataille- de l'humour, avec une style d'illustration rappelant un peu la série « Donjons » de Johan Sfar, de quoi passer un bon moment.
Ceux qui voudront en savoir plus seront quittes pour s'embarquer dans le roman de Thomas Lavachery.
Malingre et jeune, Bjorn l'était.
D'ailleurs, Gunnar sa brute de grand frère le lui faisait comprendre en le mettant souvent sur la touche, d'un revers d'épée ou d'un rire bien gras.
Toute la famille se tenait le ventre et les genoux, entassés les uns sur les autres à l'abri des démons neige qui les avaient acculés aux murs de leur maison pour des mois et avaient entièrement recouvert leur vallée Renga, du pays Fizzland.
Ils ne pouvaient résolument pas rester là, à attendre de mourir de froid ou de faim.
Les créatures des neiges forçaient les ouvertures, fauchaient les toits de leurs épées et la famille commençait à enterrer leurs morts à l'intérieur du foyer.
Une échappée par le sol les conduisit dans des réseaux de grottes, les approvisionnant en eau mais les privant de lumière.
Ces enfants de viking en avaient connu de dur mais cette vague d'attaques plus redoutables et cette vie spartiate sous terre commençaient à effilocher l'espoir des beaux jours comme une corde usée. Pourtant, les Dieux du Nord les auront entendu peut-être, des bans providentiels de bons saumons révélèrent très vite une issue logique et possible vers le grand air, de quoi aller chercher de l'aide.
Plongeant vers les profondeurs des eaux froides, les plus jeunes, sans peur, partirent en mission.
C'es le début d'une longue quête insoupçonnée pour Gunnar, Sigrid la rousse, Bjorn et Dizir, ami de la famille. Ils ne reviendront pas tout de suite et les épreuves ne manqueront pas.
Mais Bjorn n'est pas n'importe qui, c'est un Morphir et sa vie sera fabuleuse !
: Les Editions « Rue de Sevres » rééditent cette adaptation en Bande-Dessinée du roman de Thomas Lavachery paru chez L'Ecole des Loisirs.
Et c'est une bonne initiative car si les jeunes lecteurs n'eurent pas l'occasion de découvrir les aventures de ce jeune héros viking chez Casterman, ils auront droit à une seconde chance, avec de toutes nouvelles couvertures flambant neuves.
A la lecture, on le sent, les événements empruntent des petits raccourcis afin de pouvoir couvrir l'ensemble de la quête de Bjorn, de Fizzland jusqu'aux Enfers, sept tomes en tout.
Cela ne gâchera pas le plaisir des lecteurs, le récit recomposé par l'auteur Thomas Lavachery et l'illustrateur Thomas Gilbert arrive à maintenir l'intérêt avec un ensemble dynamique, drôle, épique. Bjorn passe d'un statut de jeune adolescent frêle mais bagarreur au rôle de héros légendaire invincible et responsable.
Gagnant soudainement des prédispositions dans l'art du combat à l'épée, investi de pouvoirs surnaturels comme une sorte de troisième oeil, Bjorn passe le cap de la puberté d'une manière inattendue et extraordinaire, le destinant de fait à une destinée d'exception et s'attirant automatiquement des ennemis maléfiques en réponse avec l'acceptation de son destin de héros.
Si le Grec Ulysse rencontra des épreuves et des peuples extraordinaires sur son chemin de retour, Bjorn se retrouve entraîné dans des rencontres qui l'éloigne d'avantage de sa mission première, le sauvetage de sa famille.Tandis que la vie de Bjorn se déroule page après page, année après année, la famille devra trouver les moyens à sa propre survie, les héros de fait sont multiples. Telle Pénélope reine d'Ithaque, ils devront attendre le retour du héros et aller de l'avant.
A la recherche de l'aide du roi lui-même, Bjorn et sa bande croiseront des dragons volants, adopteront un bébé dragon et subiront la jalousie et le courroux de Dar le fils Loup-Garou du roi, le premier pire ennemi de Bjorn, qui en connaîtra d'autres.
A l'instar de la jeune Eurydice emportée aux Enfers, Bjorn et cie y descendront, comme Orphée le héros grec, récupérer le premier fils du roi emporté par la reine de cette bouche béante enflammée. le cheminement très miné d'épreuves pourra inspirer aux jeunes lecteurs les jeux vidéos de plateaux, un univers, un peuple, un combat final avec le grand méchant. Bref, au fil des quatre BD disponibles, de l'action, de l'amour-il y en a, la jolie Sigrid est tout feu tout flamme en amour et sur le champs de bataille- de l'humour, avec une style d'illustration rappelant un peu la série « Donjons » de Johan Sfar, de quoi passer un bon moment.
Ceux qui voudront en savoir plus seront quittes pour s'embarquer dans le roman de Thomas Lavachery.
