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Critique de bdelhausse


Les éditeurs (ou les auteurs) ont eu la bonne idée de reprendre un trombinoscope au début de ce tome 4. Cela permet de se replonger dans l'intrigue et les relations entre personnages.

Tony et son partenaire John font partie de la R.A.S. (Répression des aliments et des stupéfiants), sorte de fusion entre DEA et FBI... ils sont chargés de la surveillance alimentaire et de se débarrasser des contrevenants. Tony est un cibopathe. Quand il mange quelque chose (humain ou pas, vivant ou pas... beurk), il peut retracer l'historique de la personne, et parfois entrevoir l'avenir. Son amie a la possibilité, elle, de faire vivre des sensations culinaires en décrivant un menu. Nous croisons dans ce tome un voresophe... un agent doté de la capacité de décrire le passé et l'avenir sur base d'une photo (par exemple) tout en ingurgitant une masse énorme de bouffe.

Ami de la légéreté et du véganisme, bonsoir.

En fin du tome 3, des écritures étaient apparues dans le ciel, avec des effets destructeurs. On va découvrir les enjeux, les tenants et aboutissants de ces écritures attribuées aux aliens dans ce tome 4. Ce tome est évidemment inracontable.

On croise Toni, la soeur jumelle de Tony. On lui découvre aussi des capacités surnaturelles. On entrevoit que les cibopathes (dont Mason Savoy, ancien coéquipier de Tony au R.A.S.) font partie d'un plan lié aux écritures. On débute avec du grabuge dans une école, façon Bowling for Columbine. On enchaîne avec une explosion dans la station orbitale. On croise un vampire rencontré lors des tomes précédents. On participe à une expédition dans un pays qui ressemble à l'Indonésie où un général menace de lancer une attaque biochimique... on recroise Poyo, un coq de combat assez destructeur. Et on termine dans une cérémonie religieuse organisée par l'O.E.U.F. une sorte de secte terroriste hallucinée (bien que ce mot s'applique à l'ensemble de la série). J'allais oublier... on fait un petit détour par la Zone 51... bien sûr.

Que dire de plus? Cela va à une vitesse considérable. On ne s'ennuie pas. C'est un poil plus clair et lisible que le tome 3 (un peu hermétique). La mise en page est dingue.

La série date des années 2010 plus ou moins. Elle prend comme point de départ qu'une pandémie de grippe aviaire a tué 23 millions d'Américains et 116 millions de personnes dans le monde. Et en conséquence, le poulet est interdit. Ce talent visionnaire des auteurs est déjà un sacré argument pour plonger dans la série, non?
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