Le précédent tome nous avait laissé avec quelques bonnes surprises : Anthony « Tony » Chu a une grande famille dont une soeur jumelle Antonelle « Toni » Chu et il a aussi une fille Olive !! Présentée à Amelia, on n'en saura pas plus de sa réaction ni pourquoi il cache sa fille. À ce qu'il paraît, il s'agit d'une ado plutôt futée qui aime peu son père, rien d'étonnant à cela… Et pas de doute qu'elle va avoir un rôle important dans le(s) prochain(s) tome(s). Aussi dans le tome 3, un mystérieux rayon lumineux, venu dont on ne sait où, traversait le ciel pour y rester. Ce rayon, en fait une phrase écrite dans un alphabet inconnu, va rester à illuminer le ciel pendant plusieurs semaines. Cela va engendrer des tas de conséquences pour la R.A.S. et donc pour Chu et John.
En tout cas, la NASA prend un rôle important dans ce tome et ce avec Toni, la soeur, devenue agent de terrain devant déchiffrer les lettres de feu, surtout depuis l'explosion de la station spatiale, et par n'importe quel moyen (dont l'utilisation quasi abusive de son frère). Et par le fait, on en apprend des bonnes sur quelques recherches menées dans la zone 51. On se retrouve aussi à voir John et Tony régler une étrange affaire de bataille de bouffe dans un lycée et à enquêter sur une secte d'adorateurs des poulets. Cela nous permet de rencontrer une autre « monstre », un agent de la R.A.S ayant la qualité de voresophe, c'est-à-dire qu'il devient intelligent en mangeant de grande quantité de nourriture, utile pour mener des enquêtes. Enfin ce n'est pas plus bizarre que de croquer des corps…
Sur fond de lettres de feu, les enquêtes de Chu s'enchaîne avec toujours en arrière-plan, le fil rouge du comics : pourquoi les volailles sont-elles interdites à la consommation ? Quel est donc le but de ce « vampire » (en fait un cibopathe) serbe ? Où en sont les recherches menées par Savoy ? Mais ça reste en toile de fond, ça serait cool si ça avançait un peu.
Ce tome paraît plus décousu et repart dans la routine : enquête/enquête/enquête/enquête. Et même si dans deux chapitres, il y a la présence de membres de la famille de Tony, à savoir sa fille puis dans un autre sa soeur jumelle, eh ben tout ça manque d'Amelia qui est présente en gros dans 6 cases. C'est pas bézef ! J'aurai aimé que le scénariste
John Layman approfondisse certains personnages et passe plus de temps aussi sur cette histoire de grippe aviaire.
Cependant, ça ne manque pas de bons gags et de situations bizarres/frappadingues/délurées. On retrouve toujours de nombreuses références aux séries et au cinéma (Pulp Fiction, Independance Day, Fringe, Battlestar Galactica, Star Wars et d'autres dont je n'arrive plus/pas à (re)mettre un titre dessus). le dessinateur
Rob Guillory fait toujours du bon boulot ! Les dessins, bien que parfois gores ou trashs, font souvent mouche. Et il s'amuse également à mettre partout des petits détails humoristiques et autres petites inscriptions dans ses cases : « Jeff Goldblum avait raison », « Chu sauve le monde (ça reste un monstre) », « Charlie Sheen est un cylon » et j'en passe (surtout certaines sur
Britney Spears) !
To be continued…