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Critique de aa67


Crime d'enfant, certainement le plus abjecte de tous les crimes.

J'avais lu le premier opus de cette nouvelle série, La boite à magie, et de fait j'ai retrouvé un certain nombre de personnages déjà connus. Mais je dirais qu'on peut très bien lire cette seconde enquête sans avoir l'impression d'avoir loupé quelque chose.
On retrouve donc Mina et son équipe d'enquêteurs à savoir Ruben, Julia, Peder, Christer, le chien Bosse et un nouvel arrivant Adam. On retrouve pareillement les manies et obsessions des uns et des autres.

Mina va refaire appel au mentalisme Vincent Walder car elle se trouve confrontée à ce qui pourrait bien s'avérer être une série de meurtres d'enfants de 5 ans dans la région de Stockholm.
L'histoire s'ouvre sur la disparition du petit Ossian Walthers que son papa, Fredrick ne trouve plus en venant le récupérer à l'école maternelle de Södermalm. Les encadrants, Tom et Jenya n'ont pas remarqué qu'une femme l'aurait attiré vers sa voiture. Dès la disparition de l'enfant, l'équipe d'enquêteurs a peur de la ressemblance d'une disparition similaire, 1 an avant, de la petite Lilly Meyer, retrouvée assassinée 3 jours plus tard. Les mises en scène des enlèvements ainsi que celles des crimes sont travaillées à la perfection.
Commence alors une course contre la montre bien compréhensible tant la notion d'un nouveau désastre affole toutes les personnes gravitant autour de l'affaire en cours.
Les personnages principaux évoluent au fil du temps et ça ne gêne en rien, mais je dirais que c'est peu fréquent et un peu déstabilisant dans les polars.
Le personnage du mentalisme révèle d'intéressants artifices et moyens pour progresser dans la recherche du coupable. Pour rendre ce personnage attrayant, les auteurs lui ont rajouté un handicap supplémentaire : de nouveaux ennemis en lien avec son passé, plus précisément son enfance.
Ce ne sera qu'au bout de plus de 700 pages que l'on aura droit à l'identité du meurtrier et à la raison des crimes. Et encore, puisqu'il persiste quelques zones d'ombre ! On sent bien que les deux auteurs, Camilla Läckberg et Henrik Fexeus, ont encore des cordes à leur arc pour les prochains thrillers.

J'avoue que je me demande toujours et encore comment deux auteurs arrivent à écrire un polar à quatre mains. Dans tous les cas, ici c'est bien écrit ; j'ai eu beau scruter, on ne décèle pas qu'ils sont deux à manoeuvrer le gouvernail. Réellement j'admire cela.

Une nouvelle fois de la bonne et glaçante enquête suédoise.
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