Un essai dont la portée dépasse son auteur, puisqu'il anticipe, avec plus d'un siècle d'avance, l'étude des sociétés humaines en tant que systèmes complexes et instables, mais aussi auto-organisés et adaptatifs. Rien que ça ! Et en prime, celui-ci nous gratifie d'une réflexion passionnante sur les grandes dynamiques de l'Histoire, comme par exemple celles qui ont fait la Révolution Française, tout en effleurant du doigt le concept de « société de confiance » développé cent ans plus tard par
Alain Peyrefitte.
Alors certes , il y a le bon et le mauvais Gustave, et du côté des points négatifs, il faut pouvoir composer avec un point de vue plutôt misogyne, élitiste, et raciste (au sens propre du terme). En d'autres termes, ce texte a un peu trop baigné dans son jus du dix-neuvième siècle !
Néanmoins, il faut savoir pardonner à
Gustave le Bon son ignorance vis-à-vis de certains sujet (ou sa naïveté), pour mieux apprécier la force de son oeuvre sur le plan de la psychologie collective.
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