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Critique de Sophiezalis
La première moitié du livre m'a particulièrement plu, l'intrigue y était bien maintenue et l'histoire prenante. On en vient à s'attacher à tous les personnages (même ceux qui se révèleront faire partie de la pire espèce par la suite). En ce qui concerne la deuxième partie du roman graphique je dois avouer avoir été déçue. le déroulement y est beaucoup plus prévisible et donc moins intense.
La profondeur des personnages rends le récit assez complet et consistant. Que ce soient les patients dont le lecteur découvre au fur et à mesure la raison de leur hospitalisation, Pierre dont le passé et la mentalité se dénouent lentement, la personnalité des différentes infirmières, la fragilité émotionnelle ainsi que l'épuisement professionnel de la médecin ou alors l'élégante psychologue dont on suit quelque peu la vie en dehors des murs de l'institution. Certaines caractéristiques physiques sont stéréotypées afin de donner des indices sur les individus (le ruban rose qui agrémente la coiffure de la jeune infirmière naïve et sous le charme de Pierre, les cheveux couleur feu de Max le garçon rebelle, l'apparence toujours trop parfaite de la psychologue etc.).
Un autre élément à relever sont les désirs sexuels inavoués voire inavouables dont il question de en arrière-plan tout au long du récit.
Pour résumer, c'est un bon roman graphique dont le travail des couleurs et des personnages est particulièrement bien réussi. La seule chose à déplorer, à mon avis, est le déroulement un peu trop linéaire vers la fin de l'oeuvre.
La profondeur des personnages rends le récit assez complet et consistant. Que ce soient les patients dont le lecteur découvre au fur et à mesure la raison de leur hospitalisation, Pierre dont le passé et la mentalité se dénouent lentement, la personnalité des différentes infirmières, la fragilité émotionnelle ainsi que l'épuisement professionnel de la médecin ou alors l'élégante psychologue dont on suit quelque peu la vie en dehors des murs de l'institution. Certaines caractéristiques physiques sont stéréotypées afin de donner des indices sur les individus (le ruban rose qui agrémente la coiffure de la jeune infirmière naïve et sous le charme de Pierre, les cheveux couleur feu de Max le garçon rebelle, l'apparence toujours trop parfaite de la psychologue etc.).
Un autre élément à relever sont les désirs sexuels inavoués voire inavouables dont il question de en arrière-plan tout au long du récit.
Pour résumer, c'est un bon roman graphique dont le travail des couleurs et des personnages est particulièrement bien réussi. La seule chose à déplorer, à mon avis, est le déroulement un peu trop linéaire vers la fin de l'oeuvre.
