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Critique de Meygisan


Ce tome poursuit l'exploration d'Arawn, qui nous retrace son récit de vie, ses relations avec ses frères et le plus emblématique d'entre eux, le plus violent, le plus brutal, Math, le body builder. Cette histoire s'inscrit parfaitement dans l'heroic fantasy, et même dans la dark fantasy, où l'acier se mêle à la sorcellerie, où le sang appelle le sang et la guerre. Ici point de magicien blanc ou de jeune sorcier, la sorcellerie transpire par tous les pores de la peau de cette bd. Elle est présente partout, mêlée à la mythologie propre empruntée aux légendes bretonnes ( le chaudron, le bâton des sylves, le roi des Scots...) comme si elle était un élément constituant l'univers que propose Ronan le Breton.
Nous suivons donc la vie de 4 frères que tout oppose et dont on devine dès le premier tome que leur destins sont irrémédiablement liés les uns aux autres et à celui de leur mère, personnage emblématique fort. Si les héros sont des stéréotypes du barbare sauvage sans aucune état d'âme, la mère, elle, est le stéréotype de la matriarche, qui règne sur sa lignée.
Les dessins sont somptueux. Chaque planche est une véritable peinture qui a sa propre âme, sa vie propre, et le tout illustre à merveille l'univers sanglant, sombre et sauvage dans lequel nous plonge le scénario.
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