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Critique de frmwa


Après la trilogie de Berlin de Philippe Kerr, enchaîner avec L'espion qui venait du froid s'imposait, et me permettait de combler une lacune. Ayant vu le film - avec Richard Burton, jouant le rôle d'un espion faisant semblant d'être alcoolique ! vertigineuse mise en abyme ! - j'avais différé la lecture du livre et abordé la trilogie de Karla, un pur espion,... avec beaucoup de satisfaction à la clé.
Celui-ci mérite certainement le statut qui est le sien : dense, avec une intrigue retorse mais intelligible, sans oublier la touche sentimentale, c'est un modèle d'équilibre. Un parfait pendant également aux James Bond, il s'inscrit à merveille dans ce théâtre de la guerre froide, avec le Mur et le Rideau de Fer en sinistres toiles de fond - et la ferait presque regretter ! J'avais tiqué à cette - lointaine - époque, d'entendre le pianiste Vladimir Ashkenazy exprimer toute son admiration pour ce genre d'aventure - mais je ne peux que l'approuver aujourd'hui, au vu de la qualité de ce titre devenu un classique : on est dans l'espionnage haut de gamme ! Des questions éthiques sont posées à la fin de l'ouvrage, auxquelles John le Carré a décidé aujourd'hui de donner un prolongement, d'après ce que j'ai compris, dans sa dernière livraison "L'héritage des espions", que je m'en vais entamer de ce pas !
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