Le Clezio nous conte des souvenirs d'enfance, joyeux et douloureux.
C'est juste, poétique nullement nostalgique.
Dans cette région bretonne entre landes & mer, j ai aussi passé toutes les vacances en colonie à arpenter ce chemins où on se piquait les jambes avec les ajoncs, avec pour repaire les clochers.
Les dimanches, à la messe, je revois les femmes magnifiquement habillées, le costume de Pont Aven est superbe. Et tous ses chants religieux en breton. sans parler des pardons interminables.
Et aussi un hymne à sa mère & grand'mère qui étaient seules durant cet exil dans l arrière pays nicois.
J'ai l impression d'avoir retrouvé la langue du premier roman de le Clézio que j ai lu il y a longtemps:
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