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Critique de PatriceG


Cent pages formidables et archi-méconnues pour illustrer ce Finistère rural avant la grande guerre dans le pays cornouaillais : il fut dur, très dur, sa jeunesse était cueillie par la mort à la guerre, ou promise à l'exil, et ma foi pour ceux qui restaient, il fallait avoir le coeur bien accroché pour résister aux sempiternelles humiliations, aux mauvais traitements comme des bêtes de somme. On se tenait chaud les jours de fêtes mais le lendemain était plus dur, et ça faisait combien de jours dans l'année pour respirer ce que pourraient être des jours meilleurs, car ce n'est pas au champ qui vous faisait courber l'échine que serait venue une chanson ..

En ce 26 janvier 2024, j'ai une pensée pour Rene le Corre, c'eut été assurément une deuxième mort pour celui ayant été prêté au fermier du coin pour une bouchée de pain par son père qui tirait le diable par la queue. Il se serait retourné dans sa tombe en assistant en direct au suicide collectif de la paysannerie française. À faire terrasser des blocs de granit, je vous dis cette tragédie qui se joue sous l'oeil impuissant de tout un peuple qui prend fait et cause pour l'agriculture française, mais qui n' est même pas capable de concevoir qu'il faut à l'agriculteur une v pour assurer son exploitation et que ça va bien les fins de mois où il ne reste plus rien, même pas une cacahuète. le producteur est la cinquième roue du carrosse alors qu'il devrait être en position de force dans le marché agricole : c'est à lui d'imposer ses prix et non pas aux commissaires de Bruxelles de faire la pluie et le beau temps désormais sur l'agriculture française qu'ils veulent étêter comme des choux de Bruxelles
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