trente-six ans.
c'est l'âge qu'avait le père de l'auteur quand il décède du sida. a l'époque, maladie trop peu connu. dont on ne parle pas (ou peu).
mais ce n'est pas un livre qui parle réellement du sida. c'est un livre qui parle d'amour. de l'amour d'une fille pour son père, dans une relation pudique et douce qui s'est achevé trop tôt.
j'avoue que je n'est pas été particulièrement émue pendant ma lecture, sans doute parce qu'il est très bref et que je suis souvent peu sensible aux livres qui distille des tranches de vies de cette façon. pourtant, globalement je ressors de ma lecture avec un sentiment très doux, parce qu'aurelie le floch parle comme elle s'en souvient dans l'enfance, avec des reflexions d'enfant, avec son amour d'enfant. et malgré tout, c'est le rendu est mignon à défaut de m'avoir réellement touché.
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C'est dur d'exprimer ce que j'ai ressenti en lisant ce livre... témoignage qui dégage à la fois beaucoup de nostalgie, de joie et de tristesse... Qui parle simplement de choses dures... Un titre qui met tout de suite dans l'ambiance en fait: « pour te voir, 5 minutes encore » comme la chanson qui a rythmé toute la lecture et a façonné ma façon de l'aborder. le livre est à l'image des paroles,triste, mais aussi du thème musical, gai (gay devrais-je dire!). L'auteure écrit et décrit bien, de façon fluide et rapide. A lire le résumé je m'attendais à une plongée dans la maladie, cependant la maladie n'arrive qu'à la fin, est peu abordée. Elle ne remplace pas la personne et les souvenirs d'elle... Son père et leur histoire ne sont pas réduits à la maladie et à la fin horrible qu'elle a apporté à leur vie. Ce point m'a au début beaucoup perturbée puis finalement beaucoup plut!
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