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Critique de Adolina


J'ai repéré « Les Damnés de Paris » de Michaël le Galli et Marie Jaffredo il y a plusieurs mois déjà, bien avant sa sortie. Il m'a suffit de poser les yeux sur cette couverture élégante et raffinée pour savoir que j'allais être dévorée par l'envie de découvrir ce roman graphique. J'apprécie souvent les ouvrages édités par Vents d'Ouest, et là je dois dire que je suis conquise par leur réalisation ! La couverture, la police, tout est délicat et doux à l'oeil et ce récit s'inscrit clairement sous le signe de l'élégance.

L'histoire s'ouvre en France, en 1869. Constance, jeune provinciale candide, débarque à Paris, sans logement, sans travail et sans le sou. Que fait-elle donc dans cette ville inhospitalière, « bruyante, puante et stupide » ? Elle vient essayer d'y chercher son fils, placé dans un orphelinat à sa naissance et adopté par une famille noble depuis peu. L'affaire ne semble pas aisé. Mais c'est sans compter l'aide de Darius, jeune Gavroche débrouillard, espiègle et attachant, et le soutien d'André Gill, célèbre caricaturiste qui la prendra sous son aile. le lecteur suit les péripéties de ce trio étonnant et détonnant.

Bien documenté sur cette période historique, « Les Damnés de Paris » nous offre un récit complet et riche, mêlant politique, société, culture et art. L'histoire personnelle de Constance s'ajoute à cette fresque et y apporte une véritable plus-value. le lecteur retrouve toute une palette de personnages et d'écrivains célèbres qui lui permet de se sentir en confiance dans un récit familier et tout à fait crédible. le lecteur effectue une plongée dans la société Parisienne - mondaine, intellectuelle, populaire ou misérable - et rien ne lui est épargné.

Le graphisme de Marie Jaffredo, gracieux et précis, nous offre un tableau saisissant, convaincant et réaliste de Paris au XIXè. L'ambiance est authentique puisque Marie Jaffredo s'est inspirée d'oeuvres picturales et photographiques de l'époque. Les décors sont réalisés avec méticulosité et force de détails. Des teintes douces et feutrées tempèrent la brutalité du récit narré par Michaël le Galli.

Pas renversant, mais une agréable découverte tout de même !
Lien : http://www.livressedesmots.c..
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