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Critique de finitysend


Si comme moi, vous aimez (adorer serrait un terme plus juste) A comme Alone, L'autoroute sauvage (la trilogie), Saison de rouille (de Pierre Pélot) et autres consorts et titres alléchants, sachez, qu'il existe une autre petite merveille de SF post-apocalyptique: C'est un duo plus précisément : L'ombre dans la vallée et le viaduc perdu. Un univers en deux tomes ,réunis ici en un seul volume (donc avec le viaduc perdu).
Nous sommes en Provence dans un monde qui a sombré dans la sauvagerie avec des îlots communautaires, très petits souvent, qui tentent de surnager dans ce monde dangereux.
La méditerranée est morte, une guerre semble avoir eu lieu mais tous cela c'est du passé , on ne sait trop le comment du pourquoi et s'il y a encore du blé dans quelques champs , le monde est vraiment diffèrent de celui que nous connaissons et il est très dépeuplé. .
Le sujet du roman étant si j'ose dire: les drôles d'oiseaux qui se baladent dans les bois et dans les campagnes et dont il faut se prémunir . Ils sont des individus opportunistes ou le reflet de sociétés plus structurées.
C'est deux romans d'aventure qui vibrent. Ils sont donnés par un auteur qui sans doute maîtrisait parfaitement la chose militaire et qui écrivait aussi au kilomètre.
La langue est bien celle d'une époque mais ce n'est pas plus problématique que chez Julia Verlanger, par exemple.
Cependant le texte affiche une grosse particularité lexicale . Il contient de nombreux idiomatismes en Franco-Provençal. C'est un délice cette langue provençale délicieusement ensoleillée. Mais néanmoins, il est impossible dans cet univers ,de croiser une bouillabaisse ,car la méditerranée n'est plus la méditerranée.
Cette langue utilisée par l'auteur est également un exemple de la langue populaire de l'époque et c'est un délice à ce titre aussi.
Cette couverture est appropriée et évocatrice : Un viaduc très haut ,qui a l'air inaccessible, sur fond d'un ciel de rouille fait d'un orange ocre-jaune improbable et irréalistes sur les bords.
C'est tout à fait dans la tonalité générale de l'univers de ces deux romans.
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