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Critique de Berdid21
Hervé le Tellier a-t-il voulu commettre un pastiche, un ouvrage hybride, à mi-chemin entre René Barjavel et Guillaume Musso afin de montrer en creux ce qu'est la vraie littérature? Dans ce cas c'est une réussite, concédons-le lui.
Mais si d'aventure ce n'était pas le cas - et je n'ose l'imaginer – il est possible de prédire à ce livre un grand avenir dans les ateliers d'écriture (pardon, creative writing worshops) qui commencent à fleurir un peu partout en Europe. Leçon 1 : les clichés ! a/ le scientifique surdoué hurluberlu, qui ne quitte jamais son T-shirt sale et déchiré, même lorsqu'il est convoqué chez POTUS ( Président of the United States, pour les non-anglicistes). b/ L'écrivain orphelin introverti, timide, qui court après le succès sans succès et qui bien entendu parle quatre langues c/ le G.I atteint du syndrome post-traumatique e/ Quelques profils savoureux de femmes (presque) nymphomanes f/ Une pluie d'aphorismes, mais savamment amenés de façon à laisser penser qu'il faut les prendre au deuxième degré g/ La technique du name-dropping, asséner au lecteur des notions comme « trous de ver/théorie des cordes », au passage une allusion à Fibonacci pour faire bonne mesure, et cerise sur le gâteau, dieux aztèques, théologiens sunnite et chiites, maîtrise de la technique du béton précontraint, etc, à force on l'aura compris, l'auteur est un touche-à-tout de génie. Je vous laisse imaginer les leçons suivantes, nous en reparlerons au deuxième semestre.
Bref, très déçu de voir le Goncourt attribué à un livre somme toute médiocre, que j'ai avalé en une journée, avec comme carotte l'espoir d'une pirouette finale qui me laisserait sur mon séant ... eh non, même pas. Mais les quelques premiers chapitres se lisent bien, je dois l'admettre ! A quel moment le Tellier m'a-t-il perdu ? Je ne saurais le dire, il faudrait le relire pour savoir, mais je ne le ferai pas ! Tiens, je vais plutôt aller relire La Nuit des Temps, de Barjavel, ainsi que les ouvrages des candidats malheureux de ce Goncourt 2020.
Lien : https://www.bernard-russo-po..
Mais si d'aventure ce n'était pas le cas - et je n'ose l'imaginer – il est possible de prédire à ce livre un grand avenir dans les ateliers d'écriture (pardon, creative writing worshops) qui commencent à fleurir un peu partout en Europe. Leçon 1 : les clichés ! a/ le scientifique surdoué hurluberlu, qui ne quitte jamais son T-shirt sale et déchiré, même lorsqu'il est convoqué chez POTUS ( Président of the United States, pour les non-anglicistes). b/ L'écrivain orphelin introverti, timide, qui court après le succès sans succès et qui bien entendu parle quatre langues c/ le G.I atteint du syndrome post-traumatique e/ Quelques profils savoureux de femmes (presque) nymphomanes f/ Une pluie d'aphorismes, mais savamment amenés de façon à laisser penser qu'il faut les prendre au deuxième degré g/ La technique du name-dropping, asséner au lecteur des notions comme « trous de ver/théorie des cordes », au passage une allusion à Fibonacci pour faire bonne mesure, et cerise sur le gâteau, dieux aztèques, théologiens sunnite et chiites, maîtrise de la technique du béton précontraint, etc, à force on l'aura compris, l'auteur est un touche-à-tout de génie. Je vous laisse imaginer les leçons suivantes, nous en reparlerons au deuxième semestre.
Bref, très déçu de voir le Goncourt attribué à un livre somme toute médiocre, que j'ai avalé en une journée, avec comme carotte l'espoir d'une pirouette finale qui me laisserait sur mon séant ... eh non, même pas. Mais les quelques premiers chapitres se lisent bien, je dois l'admettre ! A quel moment le Tellier m'a-t-il perdu ? Je ne saurais le dire, il faudrait le relire pour savoir, mais je ne le ferai pas ! Tiens, je vais plutôt aller relire La Nuit des Temps, de Barjavel, ainsi que les ouvrages des candidats malheureux de ce Goncourt 2020.
Lien : https://www.bernard-russo-po..
