Babayaga s'inspire d'un conte traditionnel russe, et les superbes illustrations de
Rébecca Dautremer, tout en lignes courbes, pleines de mystère et de poésie, sont dominées par un pourpre foncé et du rose pâle ainsi que des gris bleutés et du beige. Les personnages ressemblent à des poupées, une douceur apparente qui tranche avec la cruauté de l'histoire, car
Babayaga, l'ogresse, n'a qu'une seule dent mais elle ne pense qu'à dévorer de jeunes enfants.
Un jour, Cacayaga, méchante Marâtre, envoie la jolie Miette chercher du fil et une aiguille chez
Babayaga, sa soeur, bon débarras ! Ça fait très peur, car
Babayaga devient de plus en plus cruelle en vieillissant, Miette va-t-elle s'en sortir ?
Le texte de Täi-Marc le Thanh est percutant, inquiétant, les mots défilent dans un beau rouge foncé, la taille de la police n'est pas la même selon les mots, que d'émotions…
Commenter  J’apprécie         361