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Critique de Valentin_18
Il est impossible de ne pas être admiratif du courage et de la force de ce brin de femme. Claudine le Tourneur d'Ison rend un bel hommage à ce monument de l'égyptologie avec cette biographie de Christiane Desroches Noblecourt publiée dans la belle collection « Libre à elles » chez Tallandier.
Première femme nommée au sein de la prestigieuse École du Caire de l'Institut Français d'Archéologie Orientale en 1938 elle doit s'imposer face à une violente cabale contre l'arrivée d'une femme dans ce milieux exclusivement masculin. Ses compétences, son savoir et sa force de travail feront le reste.
Pendant la Seconde Guerre Mondiale et l'Occupation, elle participa activement et courageusement, sous l'égide de Jacques Jaujard sous-directeur puis directeur du Musée du Louvre, à la mise à l'abri des collections du musée en zone libre et s'engagea dans la Résistance au sein du réseau du Musée du l'Homme.
Après guerre et la prise de pouvoir par Nasser en Égypte elle va s'atteler à un projet fou : sauver le patrimoine inestimable de la Nubie alors même que le projet de construction d'un barrage à Assouan menace ces vestiges. Son courage, sa témérité, ses relations dans une période géopolitiquement troublée lui ont permis d'imposer ce sauvetage. On ne peut qu'en être admiratif !
Avec entre autres René Maheu et Saroïte Okacha elle parviendra à sauver ce patrimoine de l'humanité dont l'acmé sera le sauvetage du spéos d'Abou Simbel : projet fou mais aboutit ! Comme l'avait dit André Malraux, alors Ministre de la Culture, à l'aube de cette croisade : « Commence une oeuvre sans précédent : le 8 mars 1960, pour la première fois, toutes les nations sont appelées à sauver ensemble les oeuvres d'une civilisation qui n'appartient à aucune d'elles ». La puissance de cette action a permis de faire entrer dans l'histoire la notion de « patrimoine universel » et donnée une superbe impulsion aux actions de l'UNESCO.
Dès lors, Christiane Desroches Noblecourt devient une figure mondialement reconnue de l'égyptologie et elle s'inscrit ainsi dans la riche et longue histoire de l'égyptologie française.
Elle a aussi été un passeur majeur dans la transmission, auprès du grand public, des trésors de l'Égypte antique et de sa riche civilisation aussi bien par les nombreux ouvrages qu'elle publia que par la figure médiatique qu'elle était devenue et des événements historiques majeurs comme l'exposition « Toutânkhamon et son temps » en 1967 à Paris.
Son histoire est aussi fortement liée à l'histoire du Musée du Louvre dont elle devient en 1949 la première femme nommée conservateur adjoint au sein de cette institution avant de prendre en 1973 la direction du département des Antiquités égyptiennes. Elle marqua aussi fortement des générations d'étudiants (dont l'autrice de ce livre) en dispensant des cours au sein de l'École du Louvre. L'aventure de sa vie est incontestablement fascinante !
Première femme nommée au sein de la prestigieuse École du Caire de l'Institut Français d'Archéologie Orientale en 1938 elle doit s'imposer face à une violente cabale contre l'arrivée d'une femme dans ce milieux exclusivement masculin. Ses compétences, son savoir et sa force de travail feront le reste.
Pendant la Seconde Guerre Mondiale et l'Occupation, elle participa activement et courageusement, sous l'égide de Jacques Jaujard sous-directeur puis directeur du Musée du Louvre, à la mise à l'abri des collections du musée en zone libre et s'engagea dans la Résistance au sein du réseau du Musée du l'Homme.
Après guerre et la prise de pouvoir par Nasser en Égypte elle va s'atteler à un projet fou : sauver le patrimoine inestimable de la Nubie alors même que le projet de construction d'un barrage à Assouan menace ces vestiges. Son courage, sa témérité, ses relations dans une période géopolitiquement troublée lui ont permis d'imposer ce sauvetage. On ne peut qu'en être admiratif !
Avec entre autres René Maheu et Saroïte Okacha elle parviendra à sauver ce patrimoine de l'humanité dont l'acmé sera le sauvetage du spéos d'Abou Simbel : projet fou mais aboutit ! Comme l'avait dit André Malraux, alors Ministre de la Culture, à l'aube de cette croisade : « Commence une oeuvre sans précédent : le 8 mars 1960, pour la première fois, toutes les nations sont appelées à sauver ensemble les oeuvres d'une civilisation qui n'appartient à aucune d'elles ». La puissance de cette action a permis de faire entrer dans l'histoire la notion de « patrimoine universel » et donnée une superbe impulsion aux actions de l'UNESCO.
Dès lors, Christiane Desroches Noblecourt devient une figure mondialement reconnue de l'égyptologie et elle s'inscrit ainsi dans la riche et longue histoire de l'égyptologie française.
Elle a aussi été un passeur majeur dans la transmission, auprès du grand public, des trésors de l'Égypte antique et de sa riche civilisation aussi bien par les nombreux ouvrages qu'elle publia que par la figure médiatique qu'elle était devenue et des événements historiques majeurs comme l'exposition « Toutânkhamon et son temps » en 1967 à Paris.
Son histoire est aussi fortement liée à l'histoire du Musée du Louvre dont elle devient en 1949 la première femme nommée conservateur adjoint au sein de cette institution avant de prendre en 1973 la direction du département des Antiquités égyptiennes. Elle marqua aussi fortement des générations d'étudiants (dont l'autrice de ce livre) en dispensant des cours au sein de l'École du Louvre. L'aventure de sa vie est incontestablement fascinante !
