AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Bonheur_Lecture


« Loin de Margaux », un de plus à ma collection sur la Seconde Guerre Mondiale, et encore un nouvel aspect dont on parle peu et qui pourtant, après quelques recherches, était pourtant assez répandu.

C'est l'histoire de la famille Saurel. Il y a le père, Antoine, la mère qui se prénomme Liliane et les enfants, Joachim, Adrien et Margaux, mais il y a aussi Toscane, le chien.
Alors que ces derniers tentent de fuir leur ville pour échapper à l'occupation, un bombardement se produit, les obligeant à quitter leur voiture. Margaux, qui a seulement 4 ans, dans la panique, décide d'aller chercher son chien, resté dans la voiture et échappe donc à la vigilance de sa famille. Elle sera kidnappée par Clémence, un être en mal d'enfant, qui va, sans le savoir, changer le destin de cette petite Margaux…

J'avoue avoir acheté ce livre, sans même avoir lu entièrement la quatrième de couverture. Les deux premiers mots ont suffi à me convaincre : « Juin 1940 ». Tout ce qui se rattache à cette période me fascine. J'en veux toujours plus. J'ai soif d'apprendre sur cette Histoire si tragique, si inimaginable, et qui pourtant est malheureusement belle et bien réelle… Et encore une fois, je n'ai pas été déçue, quoique j'en attendais quand même un peu plus. J'ai découvert un aspect sur la Seconde Guerre Mondiale dont je n'avais jamais entendu parler. Effectivement, je savais que des enfants Juifs étaient placés dans des familles qui faisaient partis de la Résistance. Ces familles qu'on appelle bien honorablement « Les Justes ». Mais j'étais à mille lieues de me douter que des enlèvements avaient lieu durant cette période si atroce…

Je me suis beaucoup attachée à tous les personnages, à la famille Saurel et également à Margaux, ou Agathe, comme vous voulez. J'ai également, comme tout ceux qui ont lu le livre, détesté Clémence, cette femme qui enlève Margaux. C'est vrai que l'on passe énormément de temps avec ces deux personnages. J'ai ressenti de la colère, de la peine, de l'angoisse. J'ai eu envie de prendre Margaux dans mes bras, et de lui murmurer que tout se passera bien…

Mais, j'en attendais encore plus. Au fond, la façon dont l'histoire est écrite n'est pas assez élaborée pour moi. Tout se déroule très vite, un peu trop vite. J'ai eu l'impression que cette histoire n'était pas assez recherchée. Je pense que ce roman méritait un minimum d'approfondissement, de recherche. C'était le moment pour moi, d'en dévoiler un peu plus. Ici, nous n'apprenons pas grand-chose, pour ainsi dire rien. Je suis sûre que Karine Lebert aurait pu écrire un roman merveilleux et inoubliable, ce qui du coup, n'est pas le cas. Tant pis, j'ai passé un très bon moment tout de même.
Commenter  J’apprécie          130



Ont apprécié cette critique (5)voir plus




{* *}