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Critique de babel95
Mais pourquoi Arsène Lupin se fait-il tant prier pour raconter à Maurice Leblanc, son biographe officiel, toutes ces histoires passionnantes qui le mettent en scène ?
Neuf nouvelles paraissent en 1913 sous le titre : Les confidences d'Arsène Lupin : neuf intrigues vont permettre à Arsène Lupin de faire preuve de tout son talent : Les jeux du soleil, L'anneau nuptial, le signe de l'ombre, le piège infernal, L'écharpe de soie rouge, La mort qui rôde, Edith au cou de cygne, le fêtu de paille, et le mariage d'Arsène Lupin. La mise en scène est parfaite, les faits s'enchaînent jusqu'au moment où.... tout déraille. C'est au moment où la logique s'efface, où l'on irait jusqu'à parler de fantastique, que l'intervention d'Arsène Lupin permet, d'une certaine manière, de retrouver un peu d'ordre. Ainsi, dans Les jeux du soleil, on recherche dans toute la France la Baronne Repstein, qui s'est enfuie après avoir dévalisé son mari. Vraiment ? Et alors pourquoi le coffre-fort du Baron est-il si repoussant ? Pourquoi, l'alliance en or (l'anneau nuptial) de Madame d'Origny lui donne-t-elle des sueurs froides ? Que font les participants à ce drôle de pique-nique, tous les quinze avril, à Passy ?
Ces nouvelles vont mettre de nouveau le gentleman-cambrioleur face à l'inspecteur Ganimard, son ennemi juré. Arsène Lupin, fidèle à lui-même, démêle l'écheveau bien emmêlé des intrigues qui lui sont soumises et s'en sort, même lorsqu'il semble acculé, sans espoir de sortie.... Petit changement : bien qu'il ait toujours une longueur d'avance sur l'inspecteur, il reconnaît maintenant le flair, les compétences, et les qualités de Ganimard !
J'ai lu avec beaucoup de plaisir les neuf nouvelles. Chacune est écrite avec soin, le dénouement à la mesure de l'intrigue. Je mettrais un peu à part le mariage d'Arsène Lupin. Les trois nouvelles que j'ai préférées sont le piège infernal, La mort qui rôde et Edith au cou de cygne.
Et de tout le recueil, c'est le personnage féminin du Piège Infernal que j'ai trouvé le plus abouti. Pour une fois, Arsène Lupin ne viendra pas au secours d'une jeune fille en détresse, ou d'une veuve éplorée... Il l'a échappé belle : depuis le début il a été mené par le bout du nez. Et si son charme a opéré c'est vraiment in extremis. Mais comme il le reconnaît lui-même : "ce que c'est, pourtant, ... que d'être joli garçon !... "
Un recueil à lire et relire pour le divertissement qu'il procure, en attendant le plaisir de retrouver Arsène Lupin lors d'autres enquêtes, d'autres intrigues plus complexes et plus sombres.
Neuf nouvelles paraissent en 1913 sous le titre : Les confidences d'Arsène Lupin : neuf intrigues vont permettre à Arsène Lupin de faire preuve de tout son talent : Les jeux du soleil, L'anneau nuptial, le signe de l'ombre, le piège infernal, L'écharpe de soie rouge, La mort qui rôde, Edith au cou de cygne, le fêtu de paille, et le mariage d'Arsène Lupin. La mise en scène est parfaite, les faits s'enchaînent jusqu'au moment où.... tout déraille. C'est au moment où la logique s'efface, où l'on irait jusqu'à parler de fantastique, que l'intervention d'Arsène Lupin permet, d'une certaine manière, de retrouver un peu d'ordre. Ainsi, dans Les jeux du soleil, on recherche dans toute la France la Baronne Repstein, qui s'est enfuie après avoir dévalisé son mari. Vraiment ? Et alors pourquoi le coffre-fort du Baron est-il si repoussant ? Pourquoi, l'alliance en or (l'anneau nuptial) de Madame d'Origny lui donne-t-elle des sueurs froides ? Que font les participants à ce drôle de pique-nique, tous les quinze avril, à Passy ?
Ces nouvelles vont mettre de nouveau le gentleman-cambrioleur face à l'inspecteur Ganimard, son ennemi juré. Arsène Lupin, fidèle à lui-même, démêle l'écheveau bien emmêlé des intrigues qui lui sont soumises et s'en sort, même lorsqu'il semble acculé, sans espoir de sortie.... Petit changement : bien qu'il ait toujours une longueur d'avance sur l'inspecteur, il reconnaît maintenant le flair, les compétences, et les qualités de Ganimard !
J'ai lu avec beaucoup de plaisir les neuf nouvelles. Chacune est écrite avec soin, le dénouement à la mesure de l'intrigue. Je mettrais un peu à part le mariage d'Arsène Lupin. Les trois nouvelles que j'ai préférées sont le piège infernal, La mort qui rôde et Edith au cou de cygne.
Et de tout le recueil, c'est le personnage féminin du Piège Infernal que j'ai trouvé le plus abouti. Pour une fois, Arsène Lupin ne viendra pas au secours d'une jeune fille en détresse, ou d'une veuve éplorée... Il l'a échappé belle : depuis le début il a été mené par le bout du nez. Et si son charme a opéré c'est vraiment in extremis. Mais comme il le reconnaît lui-même : "ce que c'est, pourtant, ... que d'être joli garçon !... "
Un recueil à lire et relire pour le divertissement qu'il procure, en attendant le plaisir de retrouver Arsène Lupin lors d'autres enquêtes, d'autres intrigues plus complexes et plus sombres.
