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Critique de sandraboop


C'était mon premier Arsène Lupin mais aussi mon premier Maurice Leblanc.

Je suis allée voir quand il avait écrit ce roman : 1917. J'avais besoin de situer l'écriture (le style) et la période (le contexte).

Ba oui, on rebaptise des livres, on change certaines phrases d'auteurs pour des raisons "je ne sais pas vraiment, j'ai plutôt la sensation que certains cherchent à gommer l histoire au risque de reproduire" mais ce n'est pas le débat.

Ici j'ai été surprise par les termes "boche" et "superboche" d'où ma recherche. Car je pensais que ce terme datait de la seconde guerre mondiale mais en réalité non puisque dès la 1ere le qualificatif existait.

Alors cette année 1917 est d autant plus importante que ça aide dans l histoire.
Une île bretonne, une femme maudite, des apparences, une prédiction et des croyances. Vorski (le méchant... ambitieux, fou, nourrit des histoires de sa mère, violent et cruel, allemand aussi) est éperdument amoureux de Véronique au point d orchestrer son enlèvement et la contraindre au mariage par peur des représailles sur son père. le père se venge et enlève le 1er né. Ils disparaissent en mer et sont déclarés morts. Véronique (la belle, la douce, la femme de tête) se refugie au couvent.
Puis n y tenant plus elle change d'identité... un jour qu'elle se retrouve en Bretagne, elle découvre ses initiales de jeune fille et suis le chemin tracé.
Elle rencontre un cadavre puis une quadragénaire qui veut l emmener sur l île de Sarek lui assurant que son fils et son père sont vivants.
A leur arrivée, c'est la catastrophe... et tout s'enchaîne... les morts, les éléments de la prédication... un espoir ... don Luis ...


Ici on mêle fantastique, enquête, et vengeance. On retrouve aussi le contexte de la guerre.
C'était mon premier Arsène lupin (je me souviens d'une série quand j'étais petite avec beaucoup de déguisements ce qu'on retrouve ici) et j'ai trouvé qu'il arrive tard dans le roman.
J'ai bien aimé ce break et ce retour à une autre écriture que contemporaine (moins descriptive et glauque).

Par contre, encore une fois... un souci avec la maison d édition. Je doute que Maurice l'enfance ait prévu la mort de Véronique en juin 2017 quand il écrit en 1917 et situe son roman à la fin de la première guerre mondiale.
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