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Critique de brigittelascombe
Médecin de campagne au coeur de la France, comme son titre l'indique, nous conte le quotidien de François "le toubib" dans les années 70 au coeur du Limousin.
L'ambiance y est: auscultation à la lumière d'une bougie lorsque François est appelé de nuit dans une ferme isolée. Superstitions: comme "le pain accroché au plafond" capable d'absorber les douleurs de l'année.Les médicaments miracles: de la sangsue aux ventouses en passant par saignées et cataplasme. La "mort qui ne s'apprivoise pas". Les personnages haut en couleurs comme Ginette qui fait empailler ses chiens morts, et l'empailleur étant absent a mis un cadavre dans son frigidaire!! le langage paysan prête à sourire mais fait couleur locale: le cancer de "l'anutérus", "les lourdeurs","la boite à os qui ballotait".Bonjour l'humour!
Le dévouement du médecin qui soigne,accompagne,écoute,apaise..est bien rendu. Ce qui m'a dérangée c'est le médecin lui même "à la pensée taoïste",féru d'acupuncture qui parle chinois aux paysans:je ne vois pas comment avec son infirmière écolo il a pu rester 20 ans à la campagne où les paysans sont réfractaires (surtout dans ces années là au coeur de la France profonde ) à tout ce qui vient de la ville. Est-ce parce que Martine Leca est journaliste et non médecin qu'elle fait dire à François: "Je vais vous faire une numération globulaire", "la vie est née d'une bactérie", qu'elle fait parler de "méridiens" ou de "yin et de yang"...pour moi,ça ne sonne pas vrai surtout après lecture du vrai le médecin de campagneDe Balzac.
L'ambiance y est: auscultation à la lumière d'une bougie lorsque François est appelé de nuit dans une ferme isolée. Superstitions: comme "le pain accroché au plafond" capable d'absorber les douleurs de l'année.Les médicaments miracles: de la sangsue aux ventouses en passant par saignées et cataplasme. La "mort qui ne s'apprivoise pas". Les personnages haut en couleurs comme Ginette qui fait empailler ses chiens morts, et l'empailleur étant absent a mis un cadavre dans son frigidaire!! le langage paysan prête à sourire mais fait couleur locale: le cancer de "l'anutérus", "les lourdeurs","la boite à os qui ballotait".Bonjour l'humour!
Le dévouement du médecin qui soigne,accompagne,écoute,apaise..est bien rendu. Ce qui m'a dérangée c'est le médecin lui même "à la pensée taoïste",féru d'acupuncture qui parle chinois aux paysans:je ne vois pas comment avec son infirmière écolo il a pu rester 20 ans à la campagne où les paysans sont réfractaires (surtout dans ces années là au coeur de la France profonde ) à tout ce qui vient de la ville. Est-ce parce que Martine Leca est journaliste et non médecin qu'elle fait dire à François: "Je vais vous faire une numération globulaire", "la vie est née d'une bactérie", qu'elle fait parler de "méridiens" ou de "yin et de yang"...pour moi,ça ne sonne pas vrai surtout après lecture du vrai le médecin de campagneDe Balzac.
