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Citations sur GABRIEL D'ESNEVAL - Le Perce-Coeur - (3)

p 183 « Comme une ombre et avec la promptitude de l’éclair, l’homme masqué engagea sa lame avec un bond et une fente franche, avant de pousser une flanconade qui déséquilibra
son premier adversaire en le prenant à contrepied. … L’homme masqué suivit du regard son adversaire qui s’écroula en glissant contre le mur, ensuite, il fit face à l’autre.
De la pointe de son épée,il décrivit de petits cercles rapides étincelants, puis soudain, il jaillit, la lame haute. Le survivant para dans un premier temps, mais sans riposter. Ensuite, tout se passa très vite, l,homme se mit à rompre, avant
de porter une attaque au ventre. Aussitôt, l’homme au masque s’écarta en parant violemment vers l’extérieur. L’opposant trébucha, et à peine son corps avait-il touché terre que le fil de l’épée l’avait pénétré en plein cœur. »
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p 153 « Gabriel, physiquement, psychologiquement, paraissait indestructible. Il se sentait prêt. Nourri du sel des souvenirs, de la brûlure des émotions, de l’amertume des injustices. Étincelant, Gabriel allait entreprendre son infatigable quête. Pas une quête
qui n’apporterait pas de réponses, mais uniquement des questions ! … Non ! … Le dessein de Gabriel, qui venait d’avoir vingt ans, était d’obtenir justice ou d’assouvir sa vengeance.«

p 165 « L’heure de l’angélus du soir approchait, lorsqu’ils aperçurent notre homme dont la silhouette sombre leur parut refléter la couleur du ciel. Il se tenait droit sur son cheval, une cape noire jetée sur ses épaules qui ne dissimulait pas
la crosse d’un pistolet, ni l’épée dont la lame brillait. Un masque rouge cachait son regard, qui en faisait découvrir un autre à vous glacer les os et à vous pétrifier sur place.
Un regard d’outre-tombe, un regard venu tout droit des entrailles des enfers, qui vous pénètre tel l’éclat d’un poignard.«
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p 11 » Il restait encore des pans de ciel bleu en cette chaude fin d’après midi, que l’on pouvait voir paraitre de l’étroite ruelle entre les rebords de toit. En ce début du mois d’octobre 1793, le soleil
qui avait brillé toute la journée dans un espace pur et limpide était déjà bas. Habituellement, à cette heure, on entendait carillonner le son lugubre du bourdon logé dans le beffroi de l’église avec ses quatre
cloches pour annoncer la fin de la journée. Mais, aujourd’hui, il en était autrement. La République avait réquisitionné le métal. Un acte de patriotisme. Un devoir civique. Comme si les canons de la République ne pouvaient
être fondus dans une autre matière que celle des vestiges du culte catholique. La révolution était le processus de libération du peuple de son joug et du fanatisme religieux.«

p 15 » Repensait-il aux caresses du soleil sur son visage, à ses pupilles dilatées de vouloir regarder par-delà l’horizon, à toutes les senteurs enivrantes
qu’il humait à pleins poumons, aux splendeurs verdoyantes qui l’entouraient, au vent qui l’avait enlacé, à ce qu’il éprouvait à chaque chose nouvelle qu’il
découvrait et qui l’étonnait ? … «
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