Dans les quatre cas, la victime périssait, transpercée par des objets symbolisant l'éclair, la foudre porteuse d'électricité. [...] Quel pouvait être le lien entre le tueur et ses victimes ? De fortes probabilités invitaient à penser que le meurtrier fut peintre lui aussi, car pourquoi aurait-il sévi exclusivement dans le milieu artistique ? Qui plus est, il ne visait pas n'importe qui mais vraisemblablement les peintres illuminés, en vogue, au moins inspirés par des éléments naturels, des ciels dévastés, des lumières incandescentes, les ravages des tempêtes et des orages. (p. 113)
Le mobile (...) était dans la peinture elle-même, dans le cheminement de chacun des artistes, celui qui mène à une quête spirituelle. De cette quête, naît des pulsions, des passions, des rêves. (p. 113)
Si tu es peintre, tu dois regarder à l'intérieur de toi-même. [citation de Maurice de Vlaminck en exergue]