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Critique de cecilestmartin


Acheté dans une gare pour passer un moment agréable, j'ai eu quelques difficultés à entrer dans ce roman, surtout dans la partie épistolaire que j'ai trouvée un tantinet naïve.
Plusieurs personnages se croisent Annaëlle, jeune femme mutilée à la suite d'un accident de voiture ; Hervé, procureur dont le morne quotidien va être ensoleillé par les lettres de la jeune femme ; Thomas, menuisier dont le jeune frère Simon est atteint d'une leucémie.
Chacun est dans la perte et cherche à trouver un nouveau souffle, à se réconcilier avec le désir de vivre et d'exister. Des personnages touchants, fragiles mais capables de nouer de nouvelles relations pour aller de l'avant.
Les souffrances endurées par Simon, la présence sans faille de Thomas et les belles histoires ramenées de la forêt qui illuminent des journées sans fin d'hospitalisation m'ont beaucoup émue. Agnès Ledig, par petite touches nuancées, nous fait pénétrer dans cet enfer que nous ne souhaitons à personne : les traitements, les soins, la greffe, l'espoir puis le désespoir… Sans jamais sombrer dans le pathos, nous sommes atteints en plein coeur et compatissons.
J'ai beaucoup aimé également la place donnée à la nature, le sentiment profond de paix et de sérénité apporté par la forêt toute proche qui abrite, accueille et soulage la souffrance des humains.
Pour autant, l'échange de lettres entre Hervé et Annaëlle ne m'a pas convaincue, j'ai trouvé le ton maladroit, c'est plus une question de style que de contenu car l'idée est belle et m'a plutôt emballée au début. Une petite déception donc.
Un roman qui se lit sans déplaisir mais dont le souvenir ne me hantera pas.

Challenge ABC – 2019/2020
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