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Critique de cicou45


Depuis le temps que j'avais envie de lire ce roman, ça y est, je pourrai maintenant dire que c'est chose faite.
Je ne savais pas que Truman Capote se vantait d'en avoir rédigé une bonne partie, comme le dit Isabelle Hausser dans la postface mais je savais simplement que celui-ci en préconisait la lecture (d'où le fait que j'avais envie de le lire depuis bien longtemps). Cette lecture n'est d'ailleurs pas sans me rappeler certains écrits de Truman Capote dans lesquels un petit garçon décrit ses longs étés à la campagne avec ses cousins, et ce que l'on a longtemps soupçonné d'âtre en majeure partie autobiographique.

Mais revenons-en ici au roman de Haper Lee qui, tout comme Capote assure que ce roman n'est pas autobiographique même si de nombreuses références sont un gros clin d'oeil à ses proches et particulièrement Atticus Finch avec son propres père.
En ce qui concerne l'histoire, c'est celle de deux enfants , Jem et Scout Finch ( vous aurez bien compris qu'il s'agit de leurs surnoms), orphelins de mère et ayant pour père un avocat réputé dans cette petite ville de Maycom en Alabama. L'histoire s'étend sur trois ans au milieu des années '30, et même si cela se déroule plus d'in demi-siècle après la guerre de Sécession, le lecteur sent toujours une forte opposition entre Yankees et Sudistes, tout comme un racisme omniprésent envers les noirs. Même si l'esclavage a pris fin en même temps que le fin de la guerre de Sécession en 1865, il n'est pas rare ici de voir les familles de Maycomb avoir à leur service des personnes de couleur en tant que bonnes ou hommes à tout faire. Si la famille Finch considèrent leur domestique, Calpurnia, qui est une femme de couleur noire, comme l'un des membres de la famille, il n'en est certes pas autant pour tout les autres. le grand bouleversement de ce roman va être l'accusation et la mise en procès d'un jeune homme noir de vingt-cinq ans, invalide de surcroît de par son bras gauche mais extrêmement travailleur et toujours prêt à rendre service ( probablement, ce qui le perdra) de viol sur la fille Bob Ewell, l'une des famille de la ville.

Bon, je vais m'arrêter là) pour l'intrigue et vais passer à mes impressions personnelles. Je ne sais pas si c'est toujours le cas aujourd'hui mais je comprends pourquoi cet ouvrage a longtemps été prescrit comme lecture dans les lycées aux Etats-Unis. Tous simplement parce qu'il nous apporte beaucoup plus que de la simple lecture, il nous apprend aussi beaucoup de choses sur l'histoire mais aussi sur la ségrégation et surtout, sur le respect des hommes en général et ce qu'il s'agisse de blancs ou de noirs ou encore d'hommes tels que Arthur Radley, surnommé Boo, dont les enfants ont peur et qu'ils considèrent comme un monstre car en réalité ils ne le connaissent pas. Ce dernier n'en reste pas moins Un Homme ! A lire !
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