AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Marie2406


Elle a bien grandi la petite Scout que nous avons laissée avec son déguisement de jambon à la fin de «Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur ».
Elle, la petite fille indomptable, est devenue une jeune femme libre ayant quitté son Alabama natal pour vivre seule à New-York.
Vingt ans après les évènements de «Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur », elle revient en visite à Maycomb voir son père, sa tante et son oncle, alors que l'Alabama et les autres états du sud sont en pleine confusion au milieu de ces années 50.
Les Noirs dont les ancêtres esclaves ont été libérés depuis près d'un siècle n'ont toujours pas pu obtenir leurs droits civiques, les Blancs se refusant à toute concession les considèrant toujours comme des êtres inférieurs et pour certains même ne leur reconnaissant toujours pas le statut d'êtres humains.
La révolte gronde…..
C'est alors que Scout surprend Atticus son père et Hank son ami d'enfance devenu avocat associé avec Atticus à une réunion de suprémacistes blancs.
Scout en ressortira littéralement malade, son père en perdra irrémédiablement le statut divin auquel elle l'avait placé, elle va rompre ses fiançailles avec Hank et refusera totalement d'écouter les arguments des uns et des autres dont son oncle et sa tante qui sont eux aussi ralliés aux idées d'Atticus.
Si dans ce livre on retrouve quelques traces joyeuses on le doit uniquement aux souvenirs de l'enfance de Scout.
Pauvre Scout qui a perdu toutes ses illusions.
Plaidoyer en faveur des droits civiques des Noirs américains, qui a été écrit il y a plus de 70 ans, puisque même si le livre n'est paru qu'en 2015 il a été écrit au milieu des années 50 et qu'il est en fait considéré comme étant la première version de «Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur ».
Mais malheureusement, on se rend compte que rien n'a véritablement évolué depuis, bien sur les citoyens Noirs ont obtenu leurs droits civiques mais ils restent quand même que la ségrégation gangrène toujours la société américaine surtout dans les états du sud.
Commenter  J’apprécie          100



Ont apprécié cette critique (10)voir plus




{* *}