C'est un réel bonheur de lire et de suivre
David Lefèvre dans son périple de vie. Après "aux quatre vents de Patagonie" où il voyage à travers le cône sud sud américain, le voici, dans ce nouveau livre installé sur les bords d'un lac de l'île Chiloé au Chili. Là bas, il vit seul loin de la foule à restaurer une cabane. Il veut vivre ce qu'il appelle une "pauvreté volontaire" faite de choses simples : l'observation de la faune, la cueillette, la création d'un petit jardin, l'immersion totale dans un monde qui n'a pas été abîmé par l'homme. On pourrait comparer ce récit à celui de
Sylvain Tesson parti seul dans sa cabane Sibérienne. Mais, il n'en est rien. le livre de
David Lefèvre est plus fort, plus intime, plus humble que son homologue des rives du Baïkal.
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