Il y a parfois des rendez-vous manqués que l'on regrette. C'est ce qui m'est arrivé avec Deathless Days de
Lucas Legendre.
La première phase de séduction a pourtant fonctionné à merveille : une illustration de couverture sublime d'Anne Chevalier, une sortie chez La Bourdonnaye, une maison d'édition innovante et de qualité et un synopsis qui laisse présager un ouvrage complètement fou.
C'est donc déjà sous le charme que j'ai entamé la lecture du roman.
Le taff de D., qui a le grade d'archange de la mort (rien que ça), c'est de couper le fil qui retient l'âme au corps quand une personne passe à trépas. Petit hic, l'employé divin, qui a tendance à abuser de la Guiness, se fait voler son outil de travail : sa Faux. Sans elle, impossible que les hommes meurent réellement. Résultat des courses : le monde va rapidement être envahis de sans âmes (7 jours exactement) si l'ami D. ne se bouge pas les fesses pour retrouver sa Faux et faire son boulot.
Je ne vous avais pas menti, il y a de l'idée non ? Alors, il est où le hic ?
Eh bien, je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages et ce premier roman de
Lucas Legendre n'est pas aussi azimuté qu'il n'y parait. Pas assez glauque, pas assez acide. Pas mauvais en soit, juste qu'il aurait pu être beaucoup plus ambitieux. L'ennui m'a gagné peu à peu. C'est le problème quand on se fait une idée sur un livre avant même l'avoir commencé. le risque de déception est décuplé, et c'est ce qui s'est passé dans le cas présent.
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